dimanche 31 janvier 2016

"The Boy", William Brent Bell

En ce dimanche soir je suis retournée au cinéma, avec mon chéri pour une fois (oui c'est rare, nous n'avons pas les mêmes goûts). Et je suis allée voir, pour une fois (et c'est pour ça qu'il a accepté de m'accompagner), un "film d'horreur".

"The Boy", de William Brent Bell, avec Lauren Cohan, Rupert Evans et Ben Robsen notamment. Film américain d'1h30 environ. 


En ce qui concerne le genre de ce film, ce n'est pas vraiment un film d'horreur ou d'épouvante comme j'ai pu le lire. Pour moi un film d'horreur c'est du genre avec un malade qui tue tout le monde et du sang partout (genre "Scream"...je déteste !), un film qui t’écœure donc. Ou un film qui te fiche vraiment les boules, te fait sursauter et regarder sous ton lit une fois rentré chez toi (gendre "Paranormal Activity"...vraiment flippant !). 

Là on est plutôt dans le thriller psychologique je dirais.

Le speech du film c'est que Greta, jeune Américaine qui sort d'une histoire très compliquée (son mec la frappait et il lui a fait perdre l'enfant qu'elle attendait), se fait embaucher dans un manoir en pleine campagne anglaise pour garder un enfant de 8 ans durant le voyage de ses parents. Sauf qu'une fois arrivée là elle découvre non pas un vrai petit garçon mais une poupée en porcelaine, grandeur nature, que ses parents traitent comme si c'était un vrai enfant. Et elle est censée faire pareil ! 

Bien sûr une fois les parents partis, elle ne s'occupe absolument pas de la poupée. Sauf que des choses bizarres arrivent (notamment la poupée semble se déplacer, des affaires de Greta disparaissent pour réapparaissent...) et qu'elle commence à se demander si cette poupée n'est pas vraiment vraiment vivante ou si du moins elle n'est pas habitée par un fantôme ou un esprit...Et du coup elle finit par s'en occuper pour de bon. Entre temps elle apprend par ailleurs, d'un gentil livreur avec qui elle sympathise (et à qui elle plait), que la poupée représente en fait le vrai enfant des patrons de Greta, mort 20 ans plus tôt, à l'âge de 8 ans, dans un incendie.


Bon en fait (attention ne lisez pas cette partie si vous voulez garder le suspens intact !) il s'avère que la poupée est bien une simple poupée, ni vivante, ni hantée par un esprit. En fait le petit garçon, Brahms, n'est jamais mort, il vit caché dans les murs de la maison depuis 20 ans, manifestement parce que c'est un psychopathe et que, à 8 ans donc, il aurait tué une petite fille en lui défonçant le crâne...



J'avoue qu'en découvrant la fin j'ai un peu pensé que c'était l'arnaque ce film car on nous fait croire tout le film qu'il y a un truc avec la poupée alors que pas du tout en fait. Néanmoins ça le mérite d'être plutôt surprenant et inattendu comme dénouement !

Reste que ça ne fait pas peur (j'ai dû sursauter 2/3 fois car apparition soudaine + le petit bruit qui va bien et que je suis une sensible mais c'est tout) et que c'est un peu lent, c'est-à-dire qu'il ne se passe pas énormément de choses. Mon copain c'est ennuyé lui. Moi ça va. Et finalement je suis contente de ne pas sortir écœurée ou angoissée de la salle de ciné, je vais pouvoir m'endormir sans souci :)

Donc pourquoi pas aller le voir, mais n'en attendez d'émotions très fortes. 




L'argent ne fait décidément pas le bonheur

J'avais décidé, début janvier 2016, entre autres bonnes résolutions, de gérer mieux mon budget histoire de ne plus être à découvert tous les mois. Le défi pour moi était donc d'acheter moins de choses inutiles, de ne pas céder à toutes mes envies (puisque je suis malheureusement payée une misère et que mon mec n'est pas Crésus).

Et  bien c'est chose faite !!! Non seulement pas de découvert ce mois-ci, mais il me reste même 25 euros ! Je suis trop contente et fière de moi. Bien sûr ça peut paraître ridicule à certaines personnes d'être contente parce qu'il me reste 25 euros en poche à la fin du mois mais pour moi ça relève du miracle. Surtout en période de soldes (grande période de tentation) !

Et le mieux c'est que je ne suis pas spécialement frustrée (mais très très très très fière !!!!).

Ce qui m'a permis d'y arriver c'est que je n'ai pas fait "d'achats plaisirs" (c'est-à-dire acheter des choses qui me font envie mais sont totalement inutiles, voire franchement superficielles). Pour ce faire j'ai évité de trop faire les boutiques histoire de ne pas me créer de tentations. Et quand il m'est arrivé de craquer malgré tout sur quelque chose (je pense notamment à deux sacs pour lesquels je suis tombée en amour), j'ai réussi à me contenir. Sans être trop frustrée.

L'objectif était, tout le mois, de n'acheter que ce dont j'avais besoin et de me faire plaisir seulement à la fin du mois s'il me restait des sous, en guise de récompense. Bon du coup je n'ai pas pu me faire plaisir, mais pour autant je ne suis pas trop frustrée. J'ai décidé de mettre de côté le "surplus" sur mon compte-en  banque tous les mois, jusqu'à ce que j'ai assez pour me faire un vrai plaisir (dans l'idéal je voudrais attendre jusqu'aux prochaines soldes pour m'acheter un beau sac). L'avantage c'est qu'au moins j'apprécierai vraiment ce que j'achèterai à ce moment là car j'aurai attendu pour ça, que j'aurai pris le temps d'économiser et d'y penser. Ça lui donnera beaucoup plus de valeur qu'un achat compulsif.

Et à côté des dépenses utiles, j'ai épargné, mis de l'argent de côté pour les vacances et un futur week-end à Londres, et j'ai aussi dépensé des sous pour les loisirs (danse, photo) et sorties (ciné, spectacles), de telle sorte que je ne m'estime pas si malheureuse que ça. 

Au-delà du fait que je ne sois pas à découvert et que je sois fière de moi, j'ai aussi pris conscience de certaines choses grâce à cela. Et notamment que l'argent ne fait effectivement pas le bonheur et qu'il n'y a pas besoin d'acheter pour être. Pas besoin de consommer pour exister. Contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire hélas.

Et oui, ne pas pouvoir faire les boutiques ou s'acheter le sac qu'on a vu dans une boutique ce n'est pas la fin du monde.  Car au fond acheter procure du plaisir, sur le moment (ça ne dure même pas), mais certainement pas le bonheur. Et inversement une frustration face à quelque chose qu'on ne peut se payer finit par passer et ne rend certainement pas malheureux. Car le bonheur réside dans autre chose, la santé, l'amour, les relations humaines, les passions...Il suffit d'imaginer ce qu'il se passerait si on perdait une de ces choses pour s'en convaincre ! Alors que renoncer à s'acheter un énième rouge à lèvres ou la dernière paire chaussures à la mode n'a finalement rien de dramatique.

Désormais je préfère dépenser mon argent davantage pour pratiquer des activités qui m’épanouissent, faire des sorties, partir en vacances ou voir des spectacles par exemple, cela contribue plus à mon bonheur que collectionner les colliers. Je pense que, quand on voit arriver sa dernière heure, repenser à toutes les choses sympas qu'on a faites ou vues est beaucoup plus réconfortant que de penser à toutes les choses inutiles qu'on a accumulées. 

Et une fois qu'on a compris ça, on peut, je pense, développer une vraie spiritualité. Etre quelqu'un de mois futile et de plus profond. Espérer trouver une certaine sérénité et le début du bonheur. Devenir une vraie personne et pas juste un pantin bon à aller bosser tous les matins pour gagner de quoi acheter tout ce que la société créé d'inutile, de polluant et d'addictif 
.
Et puis ça plait à mon côté un peu rebelle de ne justement pas faire ce que la société attend de moi, c'est-à-dire consommer, encore et encore. Le monde est écœurant de ce point de vue et il me plairait d'arriver à échapper à ça. 


Le plus dur reste peut-être à faire maintenant, poursuivre mes efforts sur le long terme ! Mais vu la fierté que cette petite victoire m'a apportée et les choses que j'ai comprises, j'ai confiance. Souhaitez moi néanmoins bonne chance (bien que la chance n'est à y voir) :-)


                                                                 Je n'ai pas craqué ! 


jeudi 28 janvier 2016

"La famille Middlestein", Jami Attenberg

Pas de polar cette fois, pas d'enquête policière, mais plutôt le portrait d'une famille. Et un drame accessoirement (puisque ça finit quand même tristement).

L'auteur, Jami Attenberg, est une écrivain et journaliste américaine contemporaine. 

"La famille Middlestein" est son troisième roman, publié en 2012.

L'histoire se passe aux Etats-Unis, à Chicago plus précisément, de nos jours. 

Il est question, comme le titre l'indique si bien, de l'histoire de la famille Middlestein, famille juive américaine. 


Le personnage principal est Edie, la mère. Edie est obèse, elle mange énormément, sans arrêt. Et accessoirement elle est avocate, douée apparemment. A force de manger ainsi elle met sa santé en danger et tout le roman tourne en fait autour de ce problème. Toute sa famille s'inquiète pour elle et tente de lui faire entendre raison (inutilement hélas, je vous l'annonce d'office).

Il y a aussi Richard son mari, qui la quitte justement au moment où elle a des problèmes de santé. Dis comme ça bien sûr on pourrait se dire que c'est un connard, mais moi je ne l'ai pas trouvé si antipathique que ça, c'est peut-être même le personnage que je trouve le plus touchant. Richard quitte Edie d'une part parce qu'il ne supporte pas de la voir se détruire et d'autre part parce qu'elle lui fait la vie impossible, est odieuse avec lui, depuis longtemps déjà. On apprend d'ailleurs qu'elle s'est mariée avec lui par dépit. Elle ne l'a probablement jamais aimé. N'empêche que personne ne respecte ce pauvre gars, pharmacien de son état, et que tout le monde le déteste pour quitter sa femme quand elle tombe malade. Dur.

Et puis il y a leurs deux enfants, leurs deux grands enfants, qui ont déjà quitté la maison depuis belle lurette. 
Robin d'abord, la fille, l'aînée, au caractère très revêche, très lunatique et plus ou moins alcoolique.
Benny ensuite, le petit frère. Celui-ci est marié et a des jumeaux (je ne vous dis pas combien...;-) ). Sa femme, Rachelle, est un  brin névrosée je dirais, et sa fille commence sa crise d'adolescence, donc pas facile tous les jours. D'où le petit joint qu'il se fume tous les soirs.

Voilà donc finalement tout tourne autour du problème d'Edie et de la lâcheté de son mari qui la quitte. 

Bon sur la quatrième de couverture de mon livre il est noté que ce roman est désopilant, qu'il se dévore sans modération...et sur Internet pareil, que des commentaires du me genre.

Personnellement j'ai apprécié ce livre qui se lit bien, pas de souci. Mais je ne l'ai pas trouvé spécialement drôle (les personnages font plutôt de la peine, finalement) et pas spécialement passionnant non plus dans le sens où il n'y a pas vraiment d'intrigue, de suspens, comme dans un thriller par exemple.

J'ai regretté la fin (la mort d'Edie au moment où elle rencontre un brave type, mais surtout le fait que jamais Richard ne sera vraiment compris et aimé par ses enfants, alors qu'il n'est pas mauvais je trouve)  et le manque de sens, de finalité...C'est-à-dire que j'aurais aimé comprendre pourquoi Edie mange autant, qu'est ce que cette boulimie cache. Ça aurait été intéressant je pense. Alors que là on nous la décrit juste s'empifrant jusqu'à en mourir, mais pour qui pourquoi ? Pas vraiment de morale dans tout ca. Et du coup je ne me suis pas vraiment attachée à cette héroïne (si c'est est vraiment une). 

Donc livre agréable à lire quand même mais je n'ai pas plus accroché que ça sur l'histoire et les personnages. 




mercredi 27 janvier 2016

"Spotlight", Tom McCarthy

Une fois n'est pas coutume, nous sommes mercredi et je reviens du cinéma (je ne regrette vraiment pas mon abonnement !). 
Et une fois n'est pas coutume, j'ai vu un drame, tiré de faits réels. Promis la prochaine fois c'est comédie ou film d'horreur histoire de changer un peu !


"Spotlight", de Tom McCarthy, avec Michael Keaton, Mark Ruffalo, Rachel McAdams...
Drame d'une durée de deux heures environ, tiré donc de faits réels. Film américain. L'histoire se passe à Boston dans les années 2000.

Ce film traite de la pédophilie chez les prêtres catholiques.
Et plus précisément ce film raconte comment une équipe

de 4 journalistes d'investigation, appelée Spotlight, du journal le Boston Globe, a enquêté sur un scandale de pédophilie au sein de l'Eglise catholique et en a tiré, bien sûr, un article qui a fit scandale à l'époque. Les faits se passent entre 2001 et 2002 puisqu'en plein milieu de leur enquête il y a eu les fameux attentats du 11 septembre.

Pas d'images glauques dans ce film, on ne voit aucune scène d'abus, de viol ou de violence quelconque et on voit à peine une ou deux victimes raconter ce qu'elles ont vécu en fait. Non le film montre bien les journalistes enquêter sur les faits, pas les faits eux-mêmes. 
C'est un film qui traite donc de l'Eglise catholique et de la pédophilie, du journalisme (le vrai, le journalisme d'investigation, pas la soupe qui est servie tous les soirs à 20h00 sur TF1 et que je ne regarde jamais jamais) et de ses méthodes d'investigation, et aussi un peu du monde des avocats. Et de manière générale de la corruption, de l'injustice, du mensonge, de la tromperie, de la misère, des dérives...bref dépressifs s'abstenir !!

Pour résumer, lorsque les journalistes commencent leurs investigations il partent d'un cas de prêtre ayant abusé des enfants (à Boston). Puis il est question de 13 prêtres. Puis de plus de 70...plus de 70 prêtres qui, rien qu'à Boston, abusent d'enfants ! Et on apprend à la fin du film que des scandales sur la pédophilie des prêtres ont éclaté un peu partout dans le monde, même chez moi, à Caen. Apparemment quelque chose comme 6 % des prêtres passeraient à l'acte...

Ensuite ils se rendent compte que ces prêtes, dont a découvert les méfaits, n'ont jamais été "renvoyés" de l'Eglise, si l'on peut dire ça pour un prêtre, mais qu'ils ont juste été changés de paroisse à chaque fois. Ce qui signifie qu'ils continuaient après à violer d'autres enfants, dans d'autres villes. Et ils n'ont pas ailleurs jamais été jugés et condamnés pour leurs méfaits, puisque l'Eglise se débrouille toujours pour étouffer l'affaire. De sorte que les journalistes décident finalement de mettre l'accent sur le fait que la hiérarchie, "l'Eglise", ferme les yeux sur ses prêtres pédophiles. Elle va même, cette Eglise, jusqu'à laver la tête des familles des pauvres victimes pour qu'elles ne portent pas plainte. Leur proposant, au besoin, un dédommagement financier. Et on apprend d'ailleurs que ce sont le plus souvent des petits garçons issus de milieux modestes, avec des parents absents ou "déficients" qui sont les victimes de ces prêtres. Des enfants qui ont honte et n'osent rien dire. Mais restent marqués à vie. 

Au passage les journalistes dénoncent aussi certains avocats. Et pas que ceux qui défendent l'Eglise. Mais aussi ceux qui défendent les victimes. Ou qui devraient le faire mais ne le font pas vraiment. Car certains avocats arrivent à convaincre les familles de ne pas engager de poursuites judiciaires en échange d'une compensation financière de l'Eglise, dont une partie revient bien sûr auxdits avocats. E


Pas bien réjouissant tout ça ! Mais intéressant tout de même. On apprend des choses. Des choses pas toutes belles sur l'Eglise et les avocats bien sûr (mais en ce qui me concerne je n'ai jamais douté qu'ils soient, les uns comme les autres, de viles crapules). Mais aussi des choses sur ce qu'est le VRAI journalisme (j'insiste), le journalisme d'investigation, sur les méthodes employées pour débusquer la vérité derrière toutes les couleuvres qu'on essaie de nous faire avaler.


Et une personne bien avisée m'a dit que j'étais encore bien loin de me douter de tout ce qu'on nous cache de pourri  dans ce monde. Il paraîtrait que chez les politiques notamment ce n'est pas joli joli...Mais vous savez quoi ? Je préfère ne pas en savoir la moitié, je ne pourrais plus vivre sinon ! 





mardi 26 janvier 2016

Les filles et leurs cheveux

Qu'on se le dise, les filles et leurs cheveux c'est toute une histoire et je ne fais pas exception à la règle ! Nous les femmes ne sommes jamais contentes de ce que nous avons. Il suffit qu'on ait les cheveux lisses pour les vouloir bouclés et inversement et certaines d'entre nous passent par toutes les couleurs de cheveux. Personnellement, moi qui ai des cheveux souples et châtain foncée je n'ai jamais teint mes cheveux (et ça ne me dit rien) ni ne les ai frisés. En revanche je passe mon temps à vouloir les avoir longs et à les couper quand ils commencent enfin à pousser (pour le regretter immédiatement après bien sûr !).

Pour résumer brièvement mon "histoire capillaire", j'ai eu les cheveux  longs à partir d'un certain âge (je ne sais plus lequel) et jusqu'à la 5ème, époque à laquelle j'ai décidé de les couper au carré, coupe que j'ai plus ou moins gardé depuis (à quelques centimètres et variations de coupes près). Je n'ai pas réussi à les ravoir longs depuis même si je le souhaiterais (parfois...).

Comme je le disais plus haut donc j'ai une espèce de cycle qui se répète depuis déjà de nombreuses années, à savoir que je passe des mois à laisser pousser mes cheveux parce que je les veux longs et qu'au bout de 6 à 9 mois en moyenne (quand mes cheveux arrivent à hauteur de épaules et se mettent à...rebiquer, ce qui me rend dingue !!!!) je craque et vais chez le coiffeur. De là je ressors les cheveux plus ou moins courts , ce que je regrette à plus ou moins loin terme. Et ainsi de suite. Et ainsi de suite...

Bref je ne sais pas trop ce que je veux, ou si mais je n'ai pas la patience tout simplement. Et je ne supporte pas que me cheveux rebiquent, n'aient pas de coupe, pas de forme, ne ressemblent à rien (et je n'exagère pas, ça peut me faire péter un plomb le matin !!). Et puis je ne fais rien à mes cheveux, je ne les lisse pas, ne fais pas de brushing et ne les sèche pas (et oui, ça existe !). Parce que je ne suis pas douée et que je n'ai ni le temps ni le courage le matin. Bon et je ne suis pas douée non plus pour faire des coiffures. Et je n'ai ni le temps ni le courage le matin (bis repetitas). Donc si mes cheveux ne tombent pas bien direct, tous seuls, c'est mort, je ne ressemble à rien. 

En ce moment je suis dans ma phase où je me laisse pousser les cheveux et où je rêve d'une longue tignasse. Enfin je les veux longs, mais pas tant que ça non plus en fait. Ce qui me motive c'est :

1) La danse. Déjà parce que cette année je fais une choré de khaliji (danse orientale) et que ce style joue avec les cheveux, les avoir longs est indispensable. Donc déjà je les laisse pousser jusqu'au spectacle de fin d'année, en juin. Et de manière générale pour la danse orientale, le tribal et le bollywood les cheveux longs c'est. Ça fait plus authentique et ça permet des coiffures sympas.

2) La photo. Idem, pour les shootings c'est mieux d'avoir les cheveux longs car on peut faire beaucoup plus de coiffures, ça laisse plus de liberté. Et Annliz, ma photographe préférée, demande souvent pour des collaborations des modèles aux cheveux longs.

3) La vie quotidienne. Si laver ou peigner des cheveux longs est plus galère que des cheveux courts, il me semble en revanche y avoir pas mal d'avantages : pas besoin d'aller souvent chez les coiffeur pour entretenir la coupe, possibilité de les attacher pour cacher la misère quand ils rebiquent par exemple (ou qu'ils sont sales), ce qui est impossible avec des cheveux courts, possibilité de faire plein de coiffures différentes...

4) L'esthétique. Ça a beau pouvoir être super joli une femme avec une coupe courte, c'est quand même les cheveux longs qui symbolisent le plus la féminité...Et puis on peut changer de tête en changeant de coiffure alors qu'avec une coupe courte on ne peut rien faire. 

5) La symbolique. Chez les Amérindiens les cheveux longs ont une vraie symbolique. Et ces gens là sont plein de sagesse alors...

6) Il parait que tant qu'on coupe les cheveux ils continuent à pousser encore et encore, pompant de l'énergie à notre organisme, alors que si ont leur fout la paix ils finissent un jour par atteindre leur longueur maximale (variable selon les individus) et l'organisme s'économise du coup l'énergie de continuer à en produire. 


Voilà, ça fait donc 5 mois que je laisse mes cheveux pousser (depuis début septembre), et pour l'instant ils n'atteignent pas encore mes épaules (mais commencent déjà à rebiquer un peu, argh !). Je peux les attacher en queue de cheval ou avec une pince (avec des petites mèches sur la nuque et une mèche devant) et c'est tout. L'objectif est de les avoir le plus longs possibles d'ici juin, pour les galas de danse, et de ne pas les couper après. Souhaitez moi bonne chance...et patience ! 


PS : C'était l'article intello du mois, j'espère que vous avez appris plein de choses intéressantes et que cela enrichira votre vie ;-)

dimanche 24 janvier 2016

Quand dimanche rime avec danse

Ce dimanche fut une bonne journée puisque inscrite sous le signe de la danse !

Pour commencer, j'ai participé ce matin, de 11 à 13h00, à un stage de ma prof de danse Kelly sur le thème des Danses Tsiganes. Il y aura un stage de deux heures tous les mois sur ce thème jusqu'en juin, et comme ça m'a beaucoup plus il y a de fortes chances que je les fasse tous (dans la mesure du possible) :-). Bon par contre c'est assez physique, surtout pour les mollets (le droit en particulier !) et je risque d'avoir des courbatures, mais bon...


Pour ce premier stage, et ce sera pareil pour les deux prochains, nous avons découvert la Danse Kalbelya car c'est elle qui est apparemment à l'origine de la danse orientale. C'est donc par elle que tout a commencé. 

La Danse Kalbelya est une danse gitane du Nord de l'Inde, le Rajasthan (cf carte pour les nuls en géo comme moi). Kelly, qui connait parfaitement la culture qui va avec les danses qu'elle pratique et tient à nous la faire partager, a commencé le stage en nous expliquant un peu d'où vient cette danse. Je n'ai pas tout retenu hélas, sauf que la caste des Kalbelyas, qui habite le désert du Thar, au Rajasthan dans le nord de l'Inde donc, est celle des charmeurs de serpents. Seules les femmes dansent, tandis que les hommes jouent de la musique. Il n'y a pas de chorégraphies, c'est de l'improvisation. Cela se danse avec une jupe très ample et la tenue de base est noire, avec des éléments de couleurs qui se rajoutent, des bijoux en argent et un maquillage assez chargé. Enfin la danse est pour celles qui l'exécutent synonyme de liberté et donc de joie elle doit être vive. Le rythme est sur 2 temps et en général très rapide. 

Il n'y a apparemment pas beaucoup de mouvements de bases, mais ceux-ci s'exécutent en de multiples variations et déplacements. Nous avons vu le pas de base, qui consiste à rebondir en quelque sorte sur le pied droit à plat tandis que le pied gauche est sur la pointe (d'où les douleurs au mollet au bout d'un moment !). A cela s'ajoutent bien sûr des déplacements (avant, arrière ou tourner) et des mouvements avec les bras ou la jupe. Et c'est bien de tout cumuler qui complique tout ! Nous avons aussi vu le pas avant/arrière, sur le même principe, et un saut qui peut s'exécuter avec différentes variations là aussi. 



Ensuite, à 17h00, je suis allée  voir un spectacle de danse au Théâtre de Caen. Rien à voir avec le Kalbelya !

Je suis allée voir "Y Olé !", de José Montalvo, chorégraphe espagnol,et cela m'a aussi beaucoup plu. Et elle a apparemment plu à tout le monde puisque les danseurs ont dû être rappelés quatre fois il me semble.

C'est une pièce d'1h10 pour 16 danseurs, créée par José Montalvo en hommage  à son père andalou. 

L'originalité de cette pièce elle qu'elle mélange plusieurs styles de danses, à savoir le flamenco, que j'adore !, le hip-hop, si spectaculaire, la danse contemporaine et la danse africaine. Ainsi 4 danseuses de flamenco (+ 1 danseur), en talons, 6 danseurs de hip-hop, en baskets, 4 danseuses en chaussons et un danseur africain...pieds nus ! se partagent la scène pendant plus d'une heure et cela fait vraiment un mélange détonant.

La pièce est divisée en deux parties. Sur la première les danseurs évoluent sur "Le Sacre du printemps" d'Igor Stravinsky, tandis que la deuxième partie est faite de plusieurs airs populaires, dont un certain nombre interprétés par les danseurs de flamenco eux-même, le Monsieur notamment, avec la voix comme j'aime tant 8-D.

Franchement ce mélange de styles, ce flamenco puissant, ces pirouettes si rebondies et cette grâce, quel régal ! 

Bref, un dimanche comme je les aime !! 





samedi 23 janvier 2016

La Danse

Une de mes principales passions, avec désormais la photo, la lecture, l'écriture et le cinéma, c'est la danse.

Déjà, je suis du signe balance, et les femmes balance sont à priori faites pour la danse.
Ensuite, ma mère adore danser aussi, c'est un peu dans mes gènes donc.
Enfin, ma mère m'a inscrite à la danse toute petite, puisque j'ai fait de la danse classique et moderne pendant au moins 2/3 ans.

Si la danse classique ne me plaisait pas trop (ce qui ne m'empêche pas d'admirer aujourd'hui les ballerines), je me souvient en revanche que j'appréciais beaucoup de "gigoter" sur des musiques plus modernes. Et j'ai passé toute mon adolescence à remuer toute seule dans ma chambre sur divers rythmes, à commence par Mikaël Jackson.

Et pourtant je ne me suis décidée à reprendre des cours de danse qu'en septembre 2010/11, va savoir pourquoi j'ai attendu si lontemps !

En tout cas depuis que j'ai repris je ne m'arrête plus, je suis devenue accro. D'ailleurs tous les ans le nombre de cours que je suis par semaine augmente. J'ai commencé à un cours par semaine, puis trois, puis 4...et actuellement j'en suis à 5 cours par semaine (2 cours le lundi, 2 cours le jeudi, 1 cours le vendredi), sans compter les stages de temps en temps. Accro je vous dis ! 


Mais quelle(s) danse(s) pratiques-tu me demanderez-vous ? Je suis dans les danses du monde, puisque je pratique la danse orientale (c'est ma 5ème année), le bollywood (4ème année) et le tribal fusion (3ème année). Et j'ai très envie de me mettre au bharatanatyam (danse classique indienne) l'année prochaine (sans compte le yoga, mais ce n'est pas de la danse). Accro je vous dis !

Je ne saurais pas dire ce qui m'a amenée vers la danse orientale exactement, mais j'ai accroché dès le premier cours et continue depuis. Le tribal fusion en découle et le bollywood j'ai voulu en faire dès que j'en ai vu en spectacle, c'est tellement gai, coloré !


De manière générale la danse m'apporte quoi ? Du plaisir, déjà, c'est l'essentiel ! Pendant que je danse j'oublie tous mes soucis, ne pense à rien d'autre. Bref ça me détend ! Moi qui ne suis pas sportive, ça me fait faire de l'exercice. Et je peux dire que la danse orientale et le tribal m'ont musclé les bras, même mon copain s'en est rendu compte ! La danse  permet, l'air de rien, de se muscler, de s'assouplir, de travailler l'équilibre, la rythme, la mémoire...Et oui la danse c'est aussi bon pour le cerveau ! Et puis ça me permet de rencontrer des gens, voire de nouer des relations avec d'autres filles, moi qui suis peu sociable. Et les spectacles, monter sur scène et être applaudie ça galvanise, met du baume au cœur, donne confiance en soi et laisse plein de paillettes dans les yeux pour un moment. Sans oublier le plaisir d'avoir de jolies tenues et de se maquiller comme on veut :-).

En ce qui me concerne la danse m'est devenue indispensable, elle donne un vrai sens à ma vie. Je ne fais pas un boulot qui me plait, qui m'épanouit ou m'apporte de quelconque satisfaction, alors faire quelque chose de plaisant et valorisant à côté est essentiel pour moi. Et puis j'ai l'impression que ça me donne un petit plus, un certaine valeur par rapport aux autres ...

La danse orientale, danse de femmes par excellence, est une danse très  ancienne et très riche (il y a des danses orientales en fait, beaucoup beaucoup, on peut en faire pendant 10 ans et découvrir encore de nouveaux styles je pense), difficile à acquérir mais agréable une fois qu'on maîtrise les mouvements et distinguée je trouve (attention, je parle de la VRAIE danse orientale, pas
des poufs qui font de la pseudo danse orientale !). Ce n'est pas une danse forcément spectaculaire dans le sens où on ne se déplace pas nécessairement beaucoup et qu'on ne fait pas des sauts de malades, c'est plus subtil. Quoi que les tremblements font quand même un  bel effet (j'espère un jour les maîtriser...). Et quel plaisir quand on commence enfin à maîtriser les 8, les chameaux et autres rotations !

Le tribal fusion c'est encore plus dur que la danse orientale, ce n'est pas peu dire. Une torture pour les bras et la tête aussi (because il faut savoir faire un mouvement avec ton bassin pendant que ton buste fait tout autre chose...et à un autre rythme en plus !). Mais il laisse une grande liberté à la personnalité de la danseuse, car on peut fusionner avec toutes sortes de danses, c'est le principe (elle puise dans les techniques de différentes danses traditionnelles, comme les danses orientales, et modernes, tel le flamenco, le hip-hop ou le bharatanatyam par exemple). Sa maîtrise est un vrai défi, ce qui ne manque pas d'êtres stimulant
!

Le bollywood quant à lui est gai, euphorisant, tout simplement. Et le bharatanatyam me permettra de savourer plus encore la beauté des mouvements de la danse indienne, si esthétique. Je sais d'ores et déjà que j'en baverai car c'est une danse aussi très physique (surtout pour les cuisses) et technique. Du challenge, du challenge !


Pour finir je voudrais parler de mes "profs", ces femmes géniales qui m'enseignent la danse avec passion. Sans elles rien ne se ferait ! Je suis actuellement les cours de trois profs différentes, toutes différentes, chacune avec ses qualités propres. J'aime suivre différents cours car chaque personne a sa façon propre d'aborder les choses, d'enseigner les techniques et de partager sa passion, et je trouve ça beaucoup plus enrichissant.

Il y a d'abord Kelly, avec qui tout a commencé en danse orientale, et maintenant aussi en Tribal fusion (et ATS), que j'apprécie pour sa rigueur et la très bonne technique qu'elle nous permet d'acquérir. Elle connaîs par ailleurs la danse orientale sous toutes ses formes, ainsi que la culture qui va avec ! C'est une puriste et une passionnée qui a une base très solide et ne cesse de se former. Ses chorégraphies sont toujours superbes. Et puis j'aime son franc parler, elle est entière Kelly, passionnée, cultivée et intéressante. 


Il y a Véro ensuite, en bollywood (bellywood en fait car elle y mélange de la danse orientale) et danse orientale aussi. Rien à voir avec Kelly ! Si ses cours sont moins rigoureux et qu'elle insiste moins sur la technique, elle a en revanche une imagination débordante, trouve toujours des idées originales et géniales.. Et cette faculté qu'elle a à imaginer si vite autant de chorégraphies ne cesse de m'étonner. C'est une artiste, une vraie, qui vit de la danse, puisqu'elle n'est pas que prof de danse mais danseuse, ayant créé sa propre compagnie. Il y a par ailleurs beaucoup de camaraderie pendant ses cours et beaucoup d'émotion pendant les spectacles. Véro, la folle de  chats, de rouge et de paillettes ! :-D

Justine enfin, plus récemment, pour le tribal fusion. C'est un peu un mélange entre Kelly et Véro je trouve. On travaille quand même bien la technique avec elle et surtout on répète, répète et répète encore les mouvements et enchaînements. Elle a aussi une imagination bluffante, j'ai pour l'instant adoré toutes les chorés que j'ai faites avec elle, autant pour la danse, que la mise en scène ou le costume qu'elle imagine à chaque fois (et qu'on doit coudre nous mêmes, arf !). Et elle nous propose tout plein d'occasions de danser en spectacles, c'est trop cool !

Voili voilou, je ne serai pas s'en refaire d'autres articles sur la danse, c'est sûr ! 


mercredi 20 janvier 2016

"The Danish Girl", Tom Hooper

Je reviens juste du cinéma où j'ai vu (seule, sniff !!) un magnifique film, "The Danisk Girl", de Tom Hooper. Un très  beau film donc qui m'a beaucoup plu et dont je m'empresse de vous faire un petit compte-rendu. 

Drame, d'une durée de deux heures, se passant au Danemark dans les années 20/30, avec Eddie Redmayne, Alicia Vikander et Ben Wishaw notamment. Voilà pour les caractéristiques.

Pour ce qui est de l'histoire du film, qui est tirée d'une histoire vraie, de vrais personnages, il s'agit de l'histoire de Einar Wegener, artiste peintre danois, qui va devenir Lili Elbe et être la première personne a subir une opération de réattribution sexuelle (dont, je vous l'annonce d'ores et déjà, il ne survivra hélas pas). Le film traite par ailleurs aussi de l'histoire d'amour entre Einar/Lili et son épouse, Gerda Wegener artiste peintre elle aussi. Car par amour celle-ci ne va jamais cessé de soutenir le choix de Einar/Lili malgré le drame que cela représente évidemment pour elle. 

Pourquoi ce film m'a plus ?

1) Esthétiquement il est beau. L'action se passe dans les années 20/30, dans le milieu artistique et à Copenhague et Paris. Les personnages sont donc bien habillés et les décors stylés. A l'époque je trouve que les gens avaient beaucoup plus de classe et d'élégance que maintenant. Et de bonnes manières aussi.

2) Eddie Redmayne, l'interprète de Einar/Lili !! Je viens bien me faire pousser un troisième bras s'il ne  gagne pas au moins un oscar celui-là ! Quelle performance d'acteur mon Dieu. Et quel charme. Quel talent tout simplement. Et il en faut évidemment à un acteur pour interpréter, de manière juste et surtout pas grossière, une femme, un transgenre plus précisément. Ce c'est tout en subtilité, en finesse qu'Einar devient Lili. Rien de caricatural là-dedans, tout ne se joue pas sur le maquillage, la coiffure et les vêtements, mais surtout grâce à l'interprétation, le visage, les expressions...de l'acteur. Franchement bon nombre de femmes pourraient même en prendre de la graine question féminité et délicatesse ! 

Et puis quelle bonté,quelle gentillesse ressort de ce visage. Les yeux et le sourire sont magnifiques, si émouvants. J'avoue, je suis rarement aussi touchée par quelqu'un...En général ce sont plutôt les animaux qui me font pleurer, mais là il y a vraiment un truc avec ce mec. J'ai tout de même eu les larmes aux yeux deux fois et ça c'est plutôt rare. 



3) L'histoire, touchante, émouvante, poignante...surtout quand on sait qu'elle est vraie. Non seulement le combat de Einar pour devenir Lili, mais aussi l'amour et le soutien que ne cessera jamais de lui prodiguer sa femme, Gerda. La fidélité et le courage de cette femme sont bluffants. Plus rien à voir avec les couples d'aujourd'hui qui se séparent dès qu'ils découvrent que leur conjoint à un défaut (oui je sais, c'est dans les années 20 que j'aurais voulu vivre, pas en 2016 !).

Et puis voilà, un film un peu triste mais surtout émouvant, intimiste, intelligent, sans violence et sans humour lourd, avec des beaux décors et de vrais bons acteurs, ça fait du bien de temps en temps. Ça nettoie, ça purifie :-)

Je vous le recommande donc vivement !!! 




lundi 18 janvier 2016

"La princesse des glaces", Camilla Lackberg

Une fois n'est pas coutume, je vous présente un polar que je viens de terminer. Celui-ci est suédois cependant.

"La princesse des glaces" est un donc un roman de Camilla Lackbert, écrain suédoise, auteur de romans policiers. Âgée de 41 ans celle-ci a apparemment un certain succès.

Je ne la connaissais pas cependant et c'est tout à fait par hasard que j'ai choisi ce livre. Ou plutôt non, je l'ai choisi pour une raison particulière, pas très glorieuse je l'avoue...des paillettes ! Et oui le livre, dans la version où je l'ai trouvé en tout cas, est tout pailleté et ça m'a attiré l’œil il faut bien l'avouer. Mais j'ai quand même lu le résumé avant pour être sûre, faut pas déconner ! Et le fait que ça soit suédois m'a aussi déduite je dois dire.

Bref, mon choix ne s'est pas avéré mauvais puisque le livre ne l'est pas.

Il fait partie d'une série (l'auteure fonctionne par séries), la série "Erika Falk et Patrick Hestrom", du nom des personnages principaux qui ne sont autres que ceux qui mènent l'enquête dans chaque histoire bien sûr. " La princesse des glaces", sorti en 2008, est le premier roman de cette série. C'est dans ce livre qu'Erika et Patrick se rencontrent ou plutôt se retrouvent (ils se connaissaient de l'enfance) et se mettent en couple.

Mais le sujet du livre n'est bien sûr pas la relation entre Erika et Patrick, sinon ce ne serait pas ce qu'on appelle un polar. Non le sujet principal est l'enquête que vont mener Patrick et Erika sur le meurtre d'une jeune femme, Alex (Alexandra). Patrick parce qu'il est flic et Erika (qui est écrivain, biographe plus précisément) parce qu'enfant elle était la meilleure amie d'Alex, même si elles s'étaient perdues de vue depuis des années. Et c'est ce meurtre qui va permettre à nos deux personnages principaux de se retrouver.

Tout commence donc ainsi, dans la petite ville de Fjallbacka, par la découverte du cadavre d'Alex, retrouvée nue (et pour ainsi dire gelée !) dans la baignoire de sa maison, les poignets tailladés. Si c'est d'abord l'hypothèse du suicide qui est émise, la police comprend rapidement que c'est finalement un meurtre.

Erika, qui se trouve dans la ville à ce moment là pour mettre de l'ordre dans les affaires et la maison de ses parents récemment décédés se trouve donc aux premières loges de la mort de son ancienne meilleure amie avec qui cependant elle n'avait plus aucun lien des années. Sa mort ne manque pourtant pas de l'attrister et de la surprendre. Surtout, cela fait remonter chez elle des souvenirs désagréables. En effet Alex avait subitement et sans explication pris ses distances avec Erika pour finir par déménager sans un mot, laissant son amie pleine de questions.

Le roman va ensuite tourner bien sûr autour de l'enquête sur cette mort, avec un premier suspect qui n'a finalement rien à se reprocher et meurt à son tour (un artiste alcoolique chronique qui, désespéré d'avoir perdu Alex se suicide), des secrets inavoués (Alex, mariée, avait une aventure avec un autre homme, dont elle attendait un enfant au moment de sa mort alors qu'elle refusait de faire un enfant à son mari...), des relations inattendues, des personnages bizarres et pour finir une découverte effroyable sur le passé d'Alex, qui permettra à Erika de comprendre pourquoi sa meilleure amie l'avait abandonnée et à Patrick de résoudre le meurtre. Bref tous les ingrédients d'un bon polar. J'avoue que pas une seconde je n'ai imaginé le fin mot de l'histoire.

Et en parallèle de tout ça, la naissance du couple Erika-Patrik, la relation compliquée de celle-ci avec sa sœur, Anna, battue par son mari, mais aussi le deuil de ses parents ou encore le déclin de sa motivation à finir la biographie sur laquelle elle travaille actuellement et les problèmes de couples de son meilleur ami...Tout plein de choses qui parfois ont un rapport avec l'enquête, parfois pas du tout. 


Au total un livre de poche d'environ 500 pages, avec une vingtaine de personnages (Erika et sa famille ainsi qu'un ami à elle et sa femme, Patrick et ses collègues policiers, Alex et sa famille, mari, sœur et parents, le suspect/victime, et deux trois autres personnages).

Allez, c'est pas tout ça mais j'ai un nouveau roman à lire moi (mais pas un polar cette fois-ci)...à la prochaine ! 



dimanche 17 janvier 2016

Shooting pin-up 3ème

Une de mes passions depuis 2-3 ans est la photo, en tant que modèle (quoi qu'en tant que photographe ça me plairait aussi mais il va  falloir que je trouve un jour le temps et l'argent pour me former et m'équiper).

C'est une passion un peu coûteuse je l'avoue, puisqu'un shooting coûte en général 150 euros (et non, on ne me paye pas pour ça, c'est le contraire hélas !) et que parfois je me déplace plus ou moins loin de chez moi (Paris pour cette fois-ci).

Mais j'y prends beaucoup de plaisir et cela me fait beaucoup de bien !
Je m'explique.

Etant timide, et par ailleurs complexée par mon acné durant de nombreuses années (pour l'instant ça va mieux, Dieu merci), j'ai souvent pensé qu'un shooting aurait une sorte d'effet thérapeutique, mais sans jamais oser néanmoins. Jusqu'à ce que ma route croise celle d'Annliz.

Annliz est artiste (pour de vrai, elle en vit !), et notamment photographe. J'ai croisé sa route par hasard, en cours de bollywood (cf article à venir sur ma passion pour la danse). Et puis un jour dans le cadre  d'un projet photo perso elle a lancé une sorte d'appel à candidatures à toutes les filles de sa connaissance qui souhaiteraient poser dans le cadre de ce projet. Le projet s'appelait Golem et consistait à photographier un "tas" de filles nues. Ni une ni deux, moi la timide et pudique Marie, j'ai décidé que c'était l'occasion de tenter la photo (et d'exposer ma nudité à des filles que je ne connaissais pas par la même occasion !). Et j'ai donc fait plusieurs séances comme ça, qui se sont fort bien passées.

Après ça j'ai décidé de faire un vrai shooting avec Annliz, tout seule cette fois (et habillée ;-)). Ce premier shooting était sur le thème Geisha. Superbe ! Non seulement elle m'a photographiée mais aussi maquillée, coiffée et habillée comme une geisha, une superbe expérience. Et surtout quel plaisir de voir le résultat, si beau. 


Et depuis je ne me suis plus arrêtée, je refais régulièrement des shootings, non seulement avec Annliz (thème boudoir rétro, femme-bougie et pin-up),

mais aussi avec d'autres photographes (thème danse orientale et pin-up). Et je dois dire que c'est addictif cette histoire !

Samedi j'ai donc fait mon 7ème shooting je crois, et plus précisément mon 3ème shooting sur le thème des pin-up, étant un thème que j'adore. Et je suis allée jusqu'à Paris pour ça. Et ouais ! 

Alors pourquoi me direz-vous ? A la base poser était pour moi un exercice, une façon de surmonter ma timidité, et aussi un moyen de reprendre confiance en moi (car on ressort forcément belle sur les photos d'un bon photographe professionnel, et ça ça fait du bien au moral). Et puis j'y ai pris goût, goût à l'exercice en lui-même et au résultat (j'ai des  photos de moi plein l'appart !). Et puis c'est l'occasion de se mettre en scène, de se mettre dans la peau d'une autre, puisque moi mes shootings ont toujours un thème particulier (geisha, pin-up...). C'est le plaisir un peu enfantin de se déguiser. Et c'est encore mieux quand je suis maquillée et coiffée avant par un pro, parce que c'est agréable de se faire prendre en charge et parce que je suis une autre (plus belle) grâce à la magie du maquillage et de la coiffure !!


Prochain shooting très prochainement sur le thème du bollywood, avec ma photographe préférée, Annliz, j'ai trop hâte !! 

vendredi 15 janvier 2016

Impassible n'est pas impossible

Jeudi soir je me suis fait "démolir" par mon patron. Je ne rentrerais pas dans le détail du pourquoi et du comment, ça n'intéresse personne et je ne suis pas là pour ça.

Ce qui me chagrine c'est que j'ai pleuré, pendant et après, dans la soirée, chez moi, et qu'aujourd'hui encore je me sens affectée. Oui ce qui m'embête c'est que ce c** a réussi à me déstabiliser, à me faire souffrir, à m'affecter. 

Alors que ce n'est pas une personne à laquelle je tiens ou que je respecte (je le répète, c'est un c**). Alors que ce qu'il a dit ce n'était que de la m****, des conneries.
Alors que je sais ce que je vaux, que je fais du bon travail et j'ai une bonne attitude.

Alors que j'ai des gens qui m'aiment et qui m'ont réconfortée, ainsi que la santé, un toit, à manger et des habits (bref l'essentiel).
Alors qu'en dehors du boulot j'ai aussi plein de centres d'intérêt, de passions, qui comptent beaucoup plus à mes yeux (même si mon compte bancaire ne voit pas les choses de la même façon).

Alors qu'il y a des choses bien plus graves dans la vie, des gens bien plus malheureux.
Alors que demain le pire pourrait vraiment m'arriver.
Alors que tout ça n'est rien comparé à l'immensité de l'univers...

Alors quoi ? Alors je n'ai pas assez confiance en moi, voilà pourquoi je laisse n'importe qui m'affecter, me faire douter, me faire pleureur.

J'aimerais, cette année si possible, arriver à ne plus être affectée par ce que disent, pensent ou font les gens (Accord toltèque n°2 : quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle).
J'aimerais arriver à repousser le poison émotionnel des autres.
J'aimerais que les critiques, les jugements, les messes basses, me traversent ou me passent carrément dessus.
J'aimerais devenir impassible, de glace.
J'aimerais avoir confiance en moi tout simplement...

Alors il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, 
beaucoup de travail,
beaucoup de réflexions,
beaucoup de chutes...

Mais rien n'est impossible il parait ! 






jeudi 14 janvier 2016

"Joy", David O. Russell

Hier soir je suis enfin retourné  voir un film au cinéma puisque j'ai maintenant ma carte d'abonnement. J'y suis allée avec une copine qui avait besoin de se changer les idées. Mais là n'est point l'objet de cet article.

Je suis donc allé voir "Joy" de David O. Russel, avec notamment Jennifer Lawrence, Robert de Niro, et Bradley Cooper.

Le film, américain, dure environ deux heures et s'apparente je dirais à une comédie dramatique.

Inspiré d'une histoire vraie, il raconte la vie, de l'enfance à la maturité (mais c'est surtout axé sur l'âge de la trentaine), de Joy. Plus précisément il raconte comment Joy va inventer un produit (une sorte de balais serpillière), arriver à le faire fabriquer et à le vendre, jusqu'à devenir riche, malgré beaucoup beaucoup d'obstacles. C'est donc le destin d'une battante qui à partir de rien, sauf sa détermination, va bâtir un empire.

Car au départ la vie de Joy ne fait pas rêver. Elle fait un boulot de crotte sans passion, a deux enfants dont elle est divorcée du père (qui vit cependant dans sa cave) et vit dans une baraque pourrie que son père doit l'aider à payer. Et puis surtout elle a une famille très spéciale, avec notamment un père et une mère cinglés et une demi-soeur qui la déteste. Bref ça ne fait pas rêver...

Et puis un jour elle décide que ça suffit, qu'elle doit retrouver l'enfant qu'elle était, pleine d'imagination, de rêves et d'ambition. L'enfant qui a dû renoncer à elle pour aider ses parents en plein divorce...

Elle invente donc un nouveau balais dont elle dessine les plans et dont elle parvient à faire fabriquer un prototype puis plusieurs exemplaires grâce à l'aide financière de la nouvelle copine de son père, veuve et richissime. Mais ensuite rien ne va aller comme elle veut, tout va être compliqué et elle va devoir s'accrocher pour amener son projet à terme. D'abord personne ne veut vendre son balais, puis elle arrive à le faire passer dans une émission de télé-achat mais le vendeur fait tout capoter...Quand elle parvient finalement à faire décoller les ventes, problème avec son fournisseur de pièces qui ne cesse d'augmenter ses tarifs et enfin problème avec son brevet d'invention. 

Je ne rentre pas plus dans les détails mais vous rassure, le film finit bien et la fille richissime à son tour ! Elle règle cette histoire de brevet je ne sais trop comment (j'avoue ne pas avoir tout compris...) et tout rendre dans l'ordre.

Ce qui m'a plu dans ce film c'est l'histoire, l'histoire d'une femme qui se bat pour s'en sortir, ne perd pas courage et surtout ne se laisse pas abattre ou impressionner. Et oui car tout tombe rarement tout cuit dans le bec dans la vie.

Espérons que ça finisse par faire tilt aussi chez moi et que j'ose quitter mon boulot à la c** pour faire quelque chose qui me plaise vraiment. L'histoire le dira...



mardi 12 janvier 2016

La pleine conscience



Cela fait déjà plusieurs années que, de temps en temps, je me réessaye à la méditation ou la sophrologie, enfin bref à la méditation. Que j'essaie, pendant quelques minutes, de faire le vide dans mon esprit, de ne plus penser à rien, à part  éventuellement à ma respiration. Sans grand succès hélas, ayant beaucoup de mal à mettre mon cerveau en pose "off". Et oui je suis de ces personnes qui sont toujours en train de penser, de réfléchir, de raisonner, de, disons le franchement, radoter. Sincèrement hein, car à peine levée le matin, à 7h00, alors que j'ai un mal de chien à me sortir du lit, et bien souvent je pense déjà à plein de trucs. Hallucinant... et crevant !

J'ai donc, en ce début d'année 2016 que je veux réussie, décidé de retenter à nouveau ma chance, en m'inscrivant notamment à un cours collectif de sophrologie le samedi. Et pour plus d'efficacité  j'essaie de reprendre régulièrement les exercices chez moi, en général le soir avant de me coucher (ce qui n'est pas forcément l'idéal car, avec la fatigue, le risque est grand de s'endormir !). Néanmoins il n'est pas toujours évident de se trouver du temps, et la volonté, pour se poser vraiment. Les journées sont tellement courtes et les choses à faire si nombreuses !

Mais j'ai découvert, oh joie !, qu'on pouvait aussi "méditer" sans forcément s'allonger en silence pendant 10 minutes. Et oui, on peut méditer en marchant ou en dansant par exemple ! Parce que ce qui compte en fait ce n'est pas d'être immobile et silencieux mais de faire le vide dans sa tête, de laisser les préoccupations et pensées diverses de côté pendant quelques minutes. Et il suffit pour ça de se concentrer sur ses sens et sensations. La respiration, les sensations dans le corps, ce qu'on entend, voit...tout ça en étant immobile ou étant en mouvement ! 

Il s'agit en fait de la pleine conscience qui consiste à vivre les choses pleinement, à fond. Etre totalement dans le présent, le ici et maintenant. 


Ainsi quand vous lisez un livre en général vous ne pensez à rien d'autre et de même quand vous regardez un film. Pareil quan

d je suis à la danse par exemple, je ne pense à rien d'autre. C'est une sorte de méditation et on peut l'appliquer pour tout. Par exemple quand je vais au travail à pied, parfois je me force à ne penser à rien et à me centrer sur mon corps ou l'environnement autour. Et ça peut marcher en prenant son bain, en se mettant de la crème, en buvant une tasse de thé, en caressant son chat...ça marche avec tout, n'importe où et n'importe quand, pourvu qu'on fasse l'effort de se concentrer exclusivement sur UNE chose.

Pour ma part je compte, en plus des séances de sophrologie, essayer de pratiquer la pleine conscience au moins une fois ou deux par jour. Je vais m'établir une liste de choses, moments ou lieux les plus propices pour ça (on est d'accord que quitte à faire quelque chose en pleine conscience autant que ça soit en faisant quelque chose d'agréable et pas en faisant la vaisselle ou en récurant les toilettes !!!).

Voili voilou, comme quoi la sérénité est à portée de tous :-)




dimanche 10 janvier 2016

"Les Clownesses", Olivier Lopez

J'ai décidé (autre résolution pour 2016 !) d'essayer d'aller voir au moins un spectacle par mois parce que le cinéma c'est bien mais le spectacle c'est encore mieux. Voir des gens se donner à fond sur scène, sentir les réactions du public en direct, applaudir...c'est quand même autre chose !

Samedi soir je suis donc allé voir un spectacle dans un tout petit théâtre près de chez moi (La Cité/Théâtre), pour 12 euros. Je trouve que c'est important d'aider les petits lieux culturels et les petites troupes ou compagnies à survivre (plutôt que d'enrichir encore et toujours des grands groupes du style PATHE ou des acteurs déjà millionnaires).

Ce spectacle s'intitule donc "Les Clownesses", est joué par 4 comédiens (Marie-Laure Baudain, Alexandre Chatelin, Laura Deforge et Adélaïde Langlois) et mis en scène pas Olivier LOPEZ. Il dure une bonne heure trente.

Ce n'est pas de la musique ni de la danse, c'est plutôt du théâtre. Je dis plutôt parce que ce n'est pas non plus une pièce de théâtre comme on peut l'imaginer, enfin au sens classique du terme (genre un Molière) . Ce n'est pas non plus du cirque contrairement à ce que la référence aux clowns pourrait faire penser.

Bien sûr il y a des clowns, 4 clowns, ou plutôt 3 clownesses et un clown, avec chacun son indispensable  nez rouge et des costumes plus ou moins étranges. Chacun ayant une personnalité bien propre. Mais ce ne sont pas de vrais clowns de cirque censés nous faire rire en prenant des gamelles (ça ne j'aime pas !). Non ici le costume de clown sert plutôt à mettre en exergue un trait de caractère, une personnalité, un  défaut, une faille...je ne sais pas si c'est très clair ! 

Ces 4 clowns donc sont sensés nous présenter un spectacle, mais en fait rien ne se passe vraiment comme il faudrait, ils ont du retard, des flottements, et quand ils arrivent enfin à nous présenter un numéro ce n'est pas très réussi...On nous présente un peu les coulisses de ce que pourrait être un spectacle d'artistes, mais un spectacle un peu raté.

Et derrière les différents sketchs qui s'enchaînent, parfois sur un ton un peu coquin ou vulgaire, sont abordés quelques sujets d'actualité, notamment politiques (les réfugiés par exemple), et de société, notre société en crise et en perte de repères.

Bon je crois que mon compte-rendu n'est pas terrible, désolée, mais j'ai apprécié le spectacle que j'ai trouvé drôle et surtout je me suis attachée aux différents personnages cachés derrières les nez de clowns. Un bon moment donc. :-)






samedi 9 janvier 2016

La maternité (ou pas)

J'ai 32 ans, je suis une adulte, une femme. La société attend donc de moi que j'ai des enfants. A trente ans passés en effet soit on a déjà des enfants soit on est sur le point d'en avoir. En tout cas on en veut nécessairement.  Ou pas...

Et oui, la bombe est lâchée, je ne veux pas avoir d'enfants, je ne souhaite pas être mère ! 

Je parle de bombe parce que je sais que c'est plutôt atypique et politiquement incorrect de ne pas vouloir d'enfants, en tout cas en France (où faire des enfants doit être bien vu j'imagine, voire conseillé, vu l'argent qu'on donne aux gens qui deviennent parents...). C'est vrai, quand vous avez des enfants on vous félicite (surtout à l'annonce de la grossesse et de la naissance). Si vous voulez des enfants mais que vous ne pouvez pas en avoir on vous plaint. Par contre si vous dites (osez dire) que vous ne voulez pas d'enfants...on vous regarde un peu de travers. Il y en a même qui vont jusqu'à dire que les gens qui ne veulent pas d'enfants sont des égoistes (le rapport ? faire des enfants et ne pas s'en occuper serait égoïste mais ne pas faire d'enfants ça ne fait de mal à personne à ce que je sache ?) ! Ou qu'ils sont tristes ou immatures ou déséquilibrés...On m'a même dit que les enfants c'était la vie, ou le but dans la vie je ne sais plus, enfin bref un connerie du style qui voudrait dire que ma vie n'a pas de sens ni d'intérêt. Du coup je me suicide tout de suite ou bien ?!

Bref, pas facile à assumer ou à expliquer de ne pas vouloir avoir d'enfants, c'est-à-dire finalement de ne pas vouloir faire comme tout le monde. Pas facile d'assumer sa différence quoi, mais ça ce n'est pas nouveau. 

Et puis quand on ne veut pas d'enfant il faut s'en justifier, expliquer pourquoi, alors qu'on ne demande jamais aux gens qui ont des enfants pourquoi ils ont souhaité en avoir, et ça ça me parait parfaitement illogique et injuste. Avoir des enfants, c'est-à-dire créer la vie finalement (rien que ça !), c'est quand même une sacrée responsabilité, la plus grande qui soit à mon sens, et du coup ça devrait être l'objet d'une profonde réflexion avant de se décider, alors que ne pas faire d'enfant n'engage que soit. Au pire tu regrettes plus tard. Alors que si tu fais un gosse et que tu n'assures pas après c'est sa vie que tu peux gâcher. Parce quand tu deviens parent c'est pour la vie. Et ouais ! 

Je me demande souvent ce qui pousse les gens à vouloir des enfants. Bien sûr il y a des gens qui aiment les enfants et veulent être parents, avec tout ce que ça implique, tout simplement. Mais je ne peux m'empêcher de me demander si certaines personnes ne font pas des enfants que pour faite comme tout le monde, pour répondre à la norme. Ou toute autre mauvaise raison. Une fois j'ai demandé à une copine pourquoi elle avait eu un enfant et elle m'avait répondu que c'était parce que elle était en âge, que c'était le moment dans son couple, et qu'elle voulait solidifier son couple et s'assurer de ne pas vieillir toute seule. J'ai trouvé ça bête et parfaitement égoïste ! 

Parfois aussi je me demande si les gens ne font pas des enfants pour donner un sens à leur vie, parce qu'ils s'ennuient ou ne savent pas pourquoi ils se lèvent le matin. A moins que ça soit purement lié à l'instinct de survie en se reproduisant ?????? 

Et puis au-delà de la raison pour laquelle on souhaite avoir des enfants, ne faudrait-il pas se demander si on est apte à être de bons parents ? Si je voulais avoir des enfants, je m'assurerais d'abord d'avoir de quoi lui assurer un certain confort matériel (les sousous !), mais je me demanderais aussi si je suis assez équilibrée et saine, de façon à donner toutes les chances à mon enfants de se développer correctement et de devenir un individu sain et heureux. Or j'ai parfois tendance à penser que les gens font des enfants sans se soucier de toutes ces considérations...c'est pour ça qu'il y a des enfants malheureux qui deviennent des adultes névrosés (ou pire). 

Personnellement, au-delà du fait que je n'ai pas d'attirance particulière pour les enfants (j'aurais même un peu peur...!), que je n'ai pas envie de devenir mère à cause de tous les inconvénients que ça peut représenter (j'ai envie de garder mon temps et mon énergie pour ma pomme !) et que je n'ai de toute façon pas les moyens, je trouve le monde de plus en plus trash (terrorisme, pollution et ses conséquences, chômage, et j'en passe et des meilleures) et je n'ai pas forcément envie d'imposer tout ça à quelqu'un qui n'aurait rien demandé. Sans compter qu'on est quand même toujours plus nombreux sur cette terre, à consommer et polluer, et qu'on ne m'enlèvera pas de l'idée que ce n'est pas une bonne chose.  Mais bon, il faut dire aussi que je ne suis pas très sociable (je n'aime pas  énormément les gens...oops !) et pas très optimiste non plus, ça n'aide pas. 

Mais je vous rassure, on peut trouver un sens à sa vie en dehors de la procréation, on peut se réaliser par et pour soi-même. Il y a plein de choses aussi (si ce n'est plus) intéressante que de changer des couches ou faire des allers-retours entre la maison et l'école ou la maison et le cours de judo/foot/danse...On peut avoir des passions et s'y consacrer, voyager, avoir une vie sociable riche...beaucoup de possibilités :-)

* Si le sujet vous intéresse, je vous conseille de lire "NO KID" de Corinne MAIER