dimanche 10 avril 2016

"Partition amoureuse", Tatiana de Rosnay



Tatiana de Rosnay, écrivain franco-anglaise d'une cinquantaine d'années, est l'auteur de dix romans, dont "Elle s'appelait Sarah" qui avait été adapté au cinéma et "Partition amoureuse" donc. 



"Partition amoureuse" fut d'abord publié sous le titre "Le dîner des ex".

C'est un petit roman d'environ 200 page que j'ai lu en moins d'une semaine. Plutôt rapidement donc mais sans grande passion néanmoins. 

L'héroïne est Margaux, célèbre chef d'orchestre qui s'apprête à fêter ses 40 ans. C'est aussi elle la narratrice. 

Il n'y a pas vraiment d'histoire dans ce roman, en tout pas pas d'intrigue, pas de suspens. 

En fait Margaux, qui pour fêter ses 40 ans a décidé d'inviter ses ex, en tout cas ceux qui ont vraiment compté dans sa vie, se remémore ses trois principales histoires d'amour, avec Max, Manuel et Pierre. Plus précisément elle raconte tout ça à Max, son premier amour (elle avait 20 ans, lui 70 !) qui est mort déjà depuis plusieurs années. Entre deux elle rencontre un nouvel homme, Hadrien, qui sera aussi convié au dîner. Le roman s'arrête juste avant que le fameux dîner ne commence justement.

Comme je le disais plus haut j'ai lu ce roman sans grande passion, sans réel enthousiasme. Je n'ai rien à reprocher à l'auteur quant à son style, le livre se lit très bien, mais je n'ai pas accroché sur le sujet ni sur le personnage principal, Margaux.

D'abord il n'y a pas vraiment d'histoire, pas d'intrigue, pas de suspens. On n'est pas avide, quand on termine un chapitre, de connaître la suite. C'est un peu dommage pour un roman non ? Ça n'est pas palpitant, ça ne fait pas rêver ni même réfléchir, encore moins rire...ça n'apporte rien je trouve. 

J'ai acheté ce roman car il était conseillé dans un magasine qui disait "Un roman plein d'humour et admirablement bien construit". Bah je n'ai pas ri une seule fois ni même souri. Et je ne vois pas trop où est la construction vu qu'il n'y a pas vraiment d'histoire...

Ensuite je n'ai pas éprouvé de sympathie pour l'héroïne, ce qui gâche nécessairement le plaisir de la lecture. Elle ne m'a pas intéressée, pas émue...rien.  En plus à 20 ans elle a une histoire d'amour avec un homme de 70, ensuite elle passe à un homme de 50 quand elle en a 30 et enfin, quand elle se marie avec un homme qui a enfin son âge, c'est pour le tromper tant et plus ! Non, vraiment, je n'ai pas accroché.

L'intérêt qu'on pourrait trouver dans ce roman ce sont les références à la musique, au métier de chef d'orchestre...sauf que je ne suis pas mélomane, que je ne connais rien à la musique, de sorte que, aussi intéressant que ce soit, ça ne me parle pas vraiment. Dommage ! 

Voilà, ce n'est pas de la m**** mais je n'ai pas accroché. C'est la vie.

L'avantage c'est qu'il n'est pas long et que ça ne pas pris que quelques jours pour le lire. :-)

samedi 9 avril 2016

El Olivo

Samedi dernier, avec mon chéri, nous sommes allés dîner au restaurant. J'adore ça manger au restaurant ! Si je pouvais y manger toutes les semaines je le ferais sans me lasser je pense (il ne s'agit pas d'y aller tous les jours non plus, là il n'y aurait plus de charme). D'abord parce qu'on y mange bien (enfin normalement !) et puis parce qu'on a rien à faire ! Et c'est l'occasion pour mon chéri et moi de passer un moment privilégié à deux, de discuter, parce que sinon, vu qu'on mange sur le canapé, devant la télé, on n'a pas toujours l'occasion... Bon, j'avoue, c'est encore mieux quand ce n'est pas moi qui paye ! :-D

Soit-dit en passant, j'ai appris il y a quelques jours (à la télé, donc c'est peut-être des conneries...) que 7 personnes sur dix ne vont jamais au restaurant. Du coup je m'estime heureuse,moi, de pouvoir y aller ne serait-ce qu'une fois par mois. Grâce à mon chéri, son salaire plus élevé que le mien et ses tickets resto d'ailleurs, sinon je ferais sans doute partie des 7 sur 10... :-S

Nous sommes donc allés à El Olivo, restaurant dans le Vaugueux, le quartier des restos à Caen. 


C'est top ! Top top top !!! :-)

Contrairement à ce que pourrait faire penser le nom, ce n'est pas un restaurant italien. C'est plutôt de la cuisine française traditionnelle je dirais.

Alors d'abord le  cadre est sympa. C'est assez grand et les tables sont bien espacées, on n'est pas les uns sur les autres, ce qui je déteste. On peut se bouger, sortir de sa place sans risquer de faire tomber le pichet d'eau qui est sur la table d'à côté...ce qui est appréciable ! On était même dans un petit coin tranquille nous. La déco est plutôt classe, ambiance tamisée, éclairage pas trop fort, avec des bougies sur chaque table. Plus un resto romantique pour les amoureux qu'un resto familial avec morveux qui hurlent donc (ouf !). Etablissement où on s'entend parler, c'est mieux !

Les serveurs sont vraiment vraiment sympas (voire mignons ;-)). On n'a pas l'impression qu'il faut se dépêcher de finir pour laisser à la place à d'autres comme dans d'autres établissements. Et il accepte encore des gens à 21h30 d'ailleurs.

La carte n'est ni trop longue (ce qui en général est mauvais signe), ni trop petite non plus, il y a du choix. Il y en a même pour les végétariens (danse du bonheur !!). Bon pas beaucoup de choix pour les non mangeurs de viande, mais au moins un plat ou deux quand même, ce qui n'est déjà pas si mal. Il y a une sympathique carte des desserts, ce qui est, n'est-il pas, absolument primordial !!!!!!!!

Enfin, et c'est quand même le plus important, la qualité est plutôt au rendez-vous. Personnellement j'ai pris un hamburger végétarien (avec oeuf et légumes) qui n'était pas mal du tout (quoi que ça manquait de fromage...fromage !), ainsi que les frites. Et mon chéri était très satisfait du morceau de viande qu'il a pris, ce qui est très très bon signe ! En dessert j'ai pris un crumble qui m'a satisfaite aussi (réchauffé en plus, nickel).


Pour conclure, je le recommande sans hésiter et n'hésiterai pas à y retourner.




PS : J'ai été bluffée de voir une jeune femme et une gamine de 12/14 ans s'avaler une entrée (genre foie gras) + un plat (genre gros burger et frites) + un dessert (genre fondant au chocolat) et tout finir jusqu'à la dernière miette...alors que moi je n'ai pas pris d'entrée, n'ai pas fini mon plat et ai quand même galéré à finir mon crumble (parce qu'un dessert ça se finit, faut pas déconner quand même...) !! Mon chéri dit que j'ai un estomac de criquet...









mercredi 6 avril 2016

"Adamas Maître du Jeu", Laurent Ladouari

Laurent Ladouari, Français né en 1974, est, avant d'être romancier, un ingénieur en médias et télécommunications, calé aussi en économie numérique. Ça se ressent dans le roman d'ailleurs. 

"Adamas Maître du Jeu", son premier roman, a d'abord été publié sous le titre "Cosplay" en 2014. C'est le premier tome de la sage "Volution", dont le nouvel opus, "L'Or des Malatesta" vient d'être publié.


C'est un roman que, je pense, je vais avoir du mal à résumer et surtout à commenter. Essayons tout de même (et désolée d'avance si c'est bref...ou naze).




Alors d'abord, pour ceux qui le savent pas (comme moi !), le cosplay est un loisir qui consiste à jouer le rôle de personnages en imitant leur costume, leurs cheveux et leur maquillage. En général ce sont des personnages de mangas. bandes dessinée, dessins animés, films, comics, jeux vidéos...un truc de geek un peu, avec des références orientales.


Dans le roman, il va bien sûr être question de ce jeu de rôle.



Nous sommes je ne sais pas trop dans quel pays ni à quelle époque mais en tout cas dans une entreprise, 1T, très connue pour les inventions informatiques mais au bord de la faillite, coiffée au poteau par son principal concurrent. Zoran Adamas, milliardaire énigmatique et mal-aimé, vient de la racheter. Pour la détruire pensent la plupart des gens...


Lui et son équipe de collaborateurs hauts en couleurs invitent les employés de 1T à démissionner pour une coquette somme ou à participer à un jeu, le Cosplay. Dans le Cosplay, univers virtuel qui représente 1T, chaque employé de la compagnie interprète un rôle, qu'il a lui même choisi au préalable (allant de Madonna à Gandhi, en passant par Athos, la Fée Morganne ou encore Robespierre...). Dans cet univers virtuel ils ont réellement l'apparence du personnage choisi. Ainsi l'identité de chacun demeure anonyme. Chacun peut donc avoir la même importance dans le jeu, on ne distingue pas les patrons (pour la plupart d'ailleurs corrompus et donc partis) des petits employés.

Et durant trois jours ils doivent trouver le moyen de sauver leur entreprise. Ou quitter le jeu et démissionner de l'entreprise s'ils le souhaitent.

Bien sûr la véritable nature de chacun va ainsi se révéler. Des "grands" vont se révéler odieux tandis que des "petits" sont se révéler nobles. Le pire comme le meilleur va se produire. Des personnages vont sortir du lot.

Si au début c'est franchement le bordel et que tout le monde se bat, se tue et s'insulte, petit à petit seules les personnes vraiment dignes d'intérêt vont rester et monter un plan d'attaque pour sauver leur entreprise. Tandis que les autres quitteront le jeu les uns après les autres. 

Au bout du compte l'entreprise sera sauvée et complètement réorganisée. Les dirigeants ne seront plus du tout les mêmes (l'ancien cafetier, une stagiaire, une secrétaire...) et devront uniquement leur place, et leur salaire, à leur mérite, leur talent et leur loyauté. Plutôt moral en somme ! 


Voilà, je ne sais pas si c'est très clair, mais on voit bien ce que ce roman peut avoir d'intéressant. C'est très riche au niveau de l'imagination et en même temps assez réaliste sur le monde de l'entreprise notamment. C'est bien pensé, très riche. Il y a de l'intrigue. Et finalement de vraies valeurs qui sont véhiculées.

Il y a aussi des histoires dans l'histoire, plein de personnages intéressants, des références à la science, à l'informatique...et tellement encore, tout en étant quand même assez facile à lire et à comprendre. 


Je pense que je vous donnerai prochainement des nouvelles de la suite de cette saga ! 



lundi 4 avril 2016

"Rosalie Blum", Julien Rappeneau



Encore une petite comédie (dramatique ?) française que j'ai beaucoup aimé ! 

Comédie de  Julien Rappeneau, avec Noémie Lvovsky, Kyan Khojandi, Alice Isaac et...Anémone, notamment. Sans oublier un superbe chat et un toutou qui ressemble vaguement à un lion avec sa crinière !


L'histoire se passe de nos jours, dans une ville française.

Ce film nous offre trois héros. Rosalie bien sûr, Vincent et Aude. 

Au début du film on suit Vincent. La trentaine, un peu dégarni, coiffeur (il a hérité du salon, très vieillot, de son père), célibataire, propriétaire du magnifique chat dont il est questions plus haut. Il vit dans le même immeuble que sa mère, l'appartement juste en dessous, et lui est très dévoué (Anémone campe ici une parfaite vieille bique à qui on a envie de faire un croche-pied dans les escaliers !). Une vie assez routinière...tristoune même. 


Et puis un jour Vincent croise Rosalie dans sa supérette. Elle a la cinquantaine, est célibataire aussi et semble très seule. Elle fait ses courses seule, va au cinéma seule, à la chorale, dans un bar...toujours seule. (Même pas un chat pour lui tenir compagnie !). On apprend qu'elle a un fils de 33 ans, Thomas, qu'elle n'a pas vu depuis des années et à qui elle pense beaucoup mais sans oser revenir vers lui.

Vincent croit avoir déjà vu Rosalie, sans savoir où. Elle ne se souvient absolument pas de lui. Il la revoit par hasard au marché et se met à la suivre partout, fouillant même ses poubelles. On ne sait pas trop pourquoi. Lui non plus d'ailleurs. 



C'est là, enfin, qu'intervient Aude. Jeune fille paumée de 25 ans qui vit en colocation avec un gentil fou, ne fait rien de ses journées (elle a abandonnée ses études et ne bosse que très très très rarement) et ne veut plus voir ses parents. Aude est la nièce de Rosalie. Elle ne s'étaient pas vues depuis longtemps mais Rosalie reprend contact avec elle et lui demande...d'espionner Vincent ! 

Car oui, Rosalie a très vite repéré Vincent (ce qui, soit dit en passant, l'amuse plus que ça ne l'effraie). Et voici notre espionneur espionné à son tour ! Par Aude et ses deux copines. Et lui ne se doutera de rien. 


Et puis Rosalie va finir par se révéler à Vincent, qui va prendre peur, s'enfuir. Mais finalement ils vont réussir à se croiser pour de vrai, nos trois personnages, Vincent, Rosalie et Aude. Il y a même un couple qui va se former (mais pas du tout celui que je croyais...surprise !).


Dans ce film j'ai aimé d'abord cette idée d'espion qui se fait espionner, pris à son propre piège.

J'ai bien aimé la "mise en scène" aussi. Au début on voit l'histoire à travers Vincent. Puis on revit les mêmes scènes à travers Aude. Et enfin on revient vers Rosalie, avant que les trois personnages ne soient réunis.

Et puis les personnages sont attachants, tous avec leurs blessures. Ils finissent tous par se lier et par s'apporter mutuellement réconfort et courage (courage de reprendre ses études en art pour Aude, de reprendre contact avec son fils pour Rosalie et enfin d'envoyer promener sa mère pour Vincent). 

Les personnages secondaires sont à quant à eux plutôt barrés et assez marrants (sauf l'affreuse Simone, la mère de Vincent). 



Ça finit bien, du moins sur du positif et de l'espoir. Les héros sont apaisés...et les spectateurs contents (en tout cas moi !). :-)


dimanche 3 avril 2016

Un petit point sur ma pratique sportive.


J'avais annoncé vouloir me mettre un peu au sport, au "vrai" sport (pour compléter la marche que je fais tous les jours et la danse que je pratique 3 heures par semaine maintenant).

La motivation est toujours là, néanmoins il y a eu quelques ajustements à faire...les aléas de la vie !

J'avais donc commencé à faire régulièrement de la "gym" à la maison, à savoir quelques exercices de fitness/gainage suivi de quelques exercices de yoga. J'envisageais par ailleurs de me mettre au footing ou à la corde à sauter.

J'ai dû cependant revoir mes objectifs. En effet, après quelques semaines de gym à la maison, j'ai commencé à avoir mal au genou droit. La douleur étant de plus en plus prononcée et surtout devenue permanente, je suis allée chez le médecin qui m'a prescrit dans anti-inflammatoires (pris pendant 5 jours au lieu de 10...je n'aime pas me bourrer de cachetons !), une radio des genoux et dix séances de kiné que je commence mardi prochain. Le résultat de la radio est que j'ai une "dysplasie fémoro-patellaire bilatérale avec subluxation latérale de la rotule droite". Et ouais ! Bon en termes plus simples, comme me l'a dit le médecin, mes rotules ne sont pas à leur place (elles sont sur le côté au lieu d'être bien droites), ce qui écrase le cartilage je crois, d'où les douleurs (et le fait que mes jambes ont vraiment un aspect bizarre...j'ai toujours su que quelque chose n'allait pas !!!). Le tout étant congénital, donc pas lié à un accident ou quoi mais au fait que mes parents ne soient pas doués pour monter un être humain en kit. Merci papa, merci maman, de m'avoir montée tout de travers (et encore, si vous saviez, il y a plein d'autres trucs qui sont montés par comme il faut chez moi [bouh !] !) !!



Tant et si bien que j'ai intérêt à faire un peu gaffe à mes genoux si je ne veux pas empirer les choses. Alors d'une part je dois muscler renforcer certains muscles (ouais, logique, muscler des muscles, pas des articulations...) de mes cuisses pour soulager mes genoux, d'où les séances de kiné. Et d'autre part je dois éviter certaines choses qui sollicitent trop les genoux. Comme le footing ou la corde à sauter par exemple. Bon j'avoue que ça ne m'attriste pas plus que ça parce que de toute façon je n'avais pas très envie de me mettre au footing because il pleut et vente souvent en Normandie et que pas question de courir sous la flotte ! Par contre là où je rigole moins c'est le bharata natyam (danse indienne) que je voulais commencer l'année prochaine ne m'est pas forcément recommandé non plus...Enfin je verrai tout ça avec le kiné. 

Du coup, vu que je veux quand même faire du sport, histoire d'entretenir ma machine, même si elle est montée tout bizarrement, j'ai décidé de me mettre au vélo d'appartement. Le vélo ça ne pose pas de souci pour les articulations (si on ne force pas, c'est à dire du plat, pas de la montée), c'est nickel pour moi. Et j'ai choisi le vélo d'appartement plutôt que le vélo tout court because...toujours cette flotte et ce vent omniprésents en Normandie bien sûr ! Le vélo d'appartement est nickel pour moi : ça me fait du bien sans me faire de mal, j'en fais quand je veux, quel que soit le temps qu'il fait, je n'ai pas besoin de sortir de chez moi et surtout je suis seule, toute seule ! Personne pour m'embêter !! En plus j'en profite pour réécouter mes CD, ce que je ne trouvais plus l'occasion de faire depuis un moment (je vous assure que ça vaut le coup de me voir en train de pédaler sur mon vélo tout en chantant "Aimer, c'est ce qu'il y a de plus beau..." [comédies musicales for ever !!]).



Je me suis fixée comme objectif 3 heures de vélo par semaine, à raison de 4 séances de 45 minutes à chaque fois. J'ai acheté un vélo d'appartement neuf à Décathlon, le modèle de base fait pour être utiliser...3 heure par semaine maximum justement. J'ai commencé cette semaine et franchement ça le fait. Il y a juste la scelle qui est un peu dure et me fait mal au popotin mais je l'ai rembourrée. Et j'espère qu'au moins ça va muscler mes fesses !

Voilà, j'espère que je vais tenir le rythme et que ça va me faire du bien tout ça :-)