mercredi 30 mars 2016

"Médecin de campagne", Thomas Lilti







Comédie dramatique française avec François Cluzet et Marianne Dennicourt dans les deux rôles principaux. 


Je ne connais pas le réalisateur en revanche François Cluzet si bien sûr (je l'aime bien) et j'avais déjà vu le visage de Marianne Dennicourt.






L'histoire se passe de nos jours, en France, à la campagne plus précisément (pas loin de la Normandie !). C'est celle de Jean-Pierre, médecin de campagne d'une cinquantaine d'années qui apprend qu'il a une tumeur. Il doit par conséquent suivre une chimiothérapie et, selon les conseils de son ami médecin, se reposer. Mais pas facile quand on est le seul médecin à des kilomètres à la ronde ! C'est pourquoi l'ami de Jean-Pierre lui envoie, pour l'aider voire le remplacer, Nathalie, une quarantaine d'années mais tout jeune médecin, ayant fait sa médecine sur le tard (après avoir été infirmière). Celle-ci n'a aucune expérience en tant que médecin de campagne. Jean-Pierre, qui n'a pas vraiment envie de céder sa place, va donc se charger, avec plus ou moins de bonne grâce, de lui "apprendre" le métier. 

On retiendra de ce film bien sûr la relation entre Jean-Pierre et Nathalie, que beaucoup de choses différencient (l'âge et surtout l'expérience) mais que beaucoup de choses rapprochent aussi, finalement (la bonté, l'amour et le respect des gens). Au début Jean-Pierre la rejette un peu, lui fait des mauvaises blagues, mais il finit par l'accepter et l'apprécier.


On retiendra aussi bien sûr ce portrait, je pense plutôt réaliste, d'un médecin de campagne. Médecin qui n'a pas d'horaires, consulte en  cabinet mais aussi à domicile, fait des kilomètres, patauge dans la gadoue et en voit des vertes et des pas mûres. Et qui surtout, surtout, se doit d'aimer profondément les gens et de les écouter ! On sait comme aujourd'hui le métier de médecin de campagne n'intéresse plus les jeunes (beaucoup de travail, des conditions pas toujours "glam" et ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus lucratif...pas en phase avec notre société en somme !)..

On retiendra encore ces portraits de gens, de vrais gens. Des un peu bêtes, des un peu méchants, des un peu différents, des un peu faibles...et des âgés, voire très âgés. Les gens quoi !


On retiendra enfin ces difficiles sujets que sont la maladie (Jean-Pierre et sa tumeur, la chimio., les rayons...), la vieillesse et la maladie et la vieillesse à l'hôpital, si inhumain (j'avoue que j'ai versé mes larmes devant ce papy de 93 ans en train de mourir tout seul dans une chambre d'hôpital froide...et qui finalement meurt chez lui, avec son chien, grâce à Jean-Pierre).

Un film avant tout émouvant. Un film qui parle de la vraie vie, avec des vrais gens. Un film qui met en scène ces héros ordinaires, ces héros du quotidien, que sont les médecins de campagne. 

Un joli petit film. Avec de jolis comédiens. 












lundi 28 mars 2016

The Queen of Tea

Oui, appelez moi The Queen of Tea, comme m'a gentiment surnommé une fois une stagiaire au bureau. Parce que j'aime le thé et que j'en bois beaucoup (je ne bois pour ainsi dire que ça), 4 à 5 mugs par jour. Et que mon bureau ressemble à une épicerie de thés, tout comme ma cuisine d'ailleurs (par ailleurs aussi pleine de mugs).

On peut ainsi dire que le thé est l'une de mes passions.  J'ai d'ailleurs déjà songé à ouvrir un salon de thé (avant de décider de devenir sophrologue). 

Au début, il y a dix/quinze ans peut-être, le thé c'était une fois par jour, du thé vert à la menthe, en sachet, le soir, devant la télé, avec môman.

Et puis j'ai découvert plein d'autres variétés de thés et surtout que le thé n'existait pas qu'en sachets mais aussi en vrac, bien meilleur. Et depuis je n'arrête plus d'en boire, d'en tester et d'en acheter. 

Le matin d'abord, au petit-déjeuner. Le soir avant de me coucher (ça ne m'empêche pas de dormir !), au goûter, après le repas du midi (thé ou infusion), mais aussi entre les repas...toute la journée quoi !  

Ce que je préfère par dessus tout c'est le chaï tea latte, comme les indiens, et sinon mes thés préférés sont les thés épicés et les thés noirs. Je suis moins fan des thés fleuris. Je ne prends que des thés aromatisés, pas nature. Sans sucre mais parfois avec un nuage de lait. Et le genmaïcha (qui sent le pop corn), trop bon ! 


C'est si réconfortant un thé chaud, ça réchauffe le corps et le coeur, ça détend. En plus ça permet de s'hydrater et c'est bon pour la santé (surtout le thé vert). Il faut juste faire attention pour les personnes qui, comme moi, ont tendance à manquer de fer voire à faire de l'anémie car ça accentue le problème. Il faut dans ce cas éviter de boire du thé après les repas et ajouter du lait pour diminuer le phénomène. Mais sinon le thé a tout bon !!

Et bien sûr j'adore fréquenter les salons de thé (ainsi que le coffees shops), de préférence cosys, comme le "Dolly's" à Caen, avec un déco un peu vintage et anglaise, faite de bric et de broc. "Les Petites Douceurs" offre aussi un chouette décor, très cute. Dans un autre style le "Fruity Café" offre un chaï tea que j'adore. Et je ne manque jamais d'aller au Starbucks quand je passe par Paris (j'adore aussi le chaï tea latte, même si je sais que c'est fait avec du sirop !). On se sent si bien à l'abri dans un salon de thé, un thé à la main et une bonne part de gâteau dans l'autre !

Car ne nous mentons pas, le thé est toujours bien meilleur accompagné d'une quelconque petite douceur sucrée ;-).

Voili voulou, c'est tout, je voulais juste rendre hommage à ce petite quelque chose qui fait partie de ma vie quotidienne et qui adoucit celle-ci (je me demande parfois ce que je ferais si le thé n'existait pas), le thé. Car ce sont les petites choses qui font le bonheur au quotidien. 




Et j'avais envie de citer un passage d'un roman que j'aime beaucoup, "L'élégance du hérisson", de Muriel Bardery (adapté au cinéma, avec Josiane Balasko), qui parle magnifiquement du thé. Car le thé, c'est vrai, a quelque chose de poétique. C'est la boisson la plus bue au monde mais c'est aussi une boisson précieuse, avec ses grands crus (comme le vin). Une boisson qui fait même l'objet d'une véritable cérémonie dans certaines cultures :

"(...) l'art du thé, je sais qu'il n'est pas un breuvage mineur. Lorsqu'il devient rituel, il constitue le coeur de l'aptitude à voir de la grandeur dans les petites choses. Où se trouve la beauté ? Dans les grandes choses qui comme les autres sont condamnées à mourir, ou bien dans les petites choses qui, sans prétendre à rien, savent incruster dans l'instant une gemme d'infini ? Le rituel du thé, cette reconduction précise des mêmes gestes et de la même dégustation, cette accession à des sensations simples, authentiques et raffinées, cette licence donnée à chacun, à peu de frais, de devenir un aristocrate du goût parce que le thé est la boisson de riches comme elle est celle des pauvres, le rituel du thé, donc, a cette vertu extraordinaire d'introduire dans l'ordinaire de nos vies une brèche d'harmonie sereine. Oui, l'univers conspire à la vacuité, les âmes perdues pleurent la beauté, l'insignifiance nous encercle. Alors, buvons une tasse de thé. le silence se fait, on entend le vent qui souffle au-dehors, les feuilles d'automne bruissent et s'envolent, le chat dort dans une chaude lumière. Et, dans chaque gorgée , se sublime le temps".  




Et vous, vous préférez boire votre thé à l'anglaise, à la japonaise ou à la marocaine ? A moins que vous ne soyez plus café ? 

dimanche 27 mars 2016

Stage "Routine" avec CIYA



En ce dimanche après-midi de Pâques c'était stage de danse orientale pour moi. Trois heures plutôt intensives (histoire d'éliminer le chocolat pas encore mangé) !

Ma prof de danse avait invité CIYA pour ce stage. CIYA, qui vit à Paris, a commencé la danse orientale à 16 ans, s'est formée auprès de différentes danseuses en France et en Egypte et a intégré plusieurs compagnies. Elle enseigne la danse orientale depuis une dizaine d'années et a même ouvert sa propre école de danse. 

Ce stage était donc un stage "Routine". Mais qu'est-ce que c'est donc ? Une routine orientale est "un morceau de musique composé de plusieurs parties avec différents rythmes, ce qui permet à la danseuse d'interpréter plusieurs styles de danse". En bref c'est la musique de la danseuse, qui lui permet de montrer tout ce qu'elle sait faire. 

Ainsi, en trois heures, nous avons pu voir plusieurs parties, correspondant à divers styles de danses orientales. L'entrée de la danseuse, plusieurs parties et la fin. Normalement ce genre de routine dure environ 10 minutes mais là CIYA a réduit à 3 minutes et quelques vu que nous n'avions que trois heures (et apprendre une choré de 3 minutes en 3 heures, l'air de rien c'est déjà pas mal !).

Sans compter un échauffement avant bien sûr et des étirements à la fin, une tite pause de 5 minutes et une photo souvenir :-).



Personnellement j'ai été ravie par ce stage. D'abord j'ai trouvé CIYA  sympathique et pédagogue. Elle expliquait bien et faisait refaire plusieurs fois chaque passage histoire que ça rentre bien. Elle nous demandait régulièrement si nous avions des questions et a veillé à ce que tout le monde soit devant, pas toujours les mêmes ! En plus elle nous a dit plusieurs fois qu'on suivait bien, ce qui fait toujours plaisir et motive.

J'ai aussi apprécié la chorégraphie. Je ne l'ai pas trouvé particulièrement difficile, en tout cas pas infaisable, mais surtout rapide (mais on a toujours l'impression quand on apprend une choré que ça va super super super super vite ). Le vrai challenge étant bien sûr d'apprendre un choré de 3 minutes et quelques en si peu de temps, de tout retenir et de tout maîtriser (enfin à peu près). On a l'habitude d'aller beaucoup plus progressivement en cours. 

Mais c'est ça le but des stages, travailler plus intensément. Et même si on a l'impression sur le coup d'être nulle il parait qu'en fait ça permet de progresser dans la durée. C'est une autre façon de travailler, c'est toujours formateur. Par ailleurs découvrir une nouvelle danseuse est toujours intéressant et enrichissant. De même que découvrir de nouveaux styles. Et trois heures de danse ça fait du bien, ça décrasse !!!  


samedi 26 mars 2016

Keys & co.



J'adore les salons de thés et coffees shops, je pourrais y passer mes journées, à boire du chaï tea latte et manger des gâteaux (mais bon, la vie ce n'est pas le pays de bisounours, il faut bien aller bosser à la place pour payer le loyer, les courses et autres impôts, sans compter, de temps en temps, un chaï latte et un gâteau...).


A Caen il n'y en a pas tant que ça, de sorte que quand on m'a parlé d'un nouveau coffee shop qui venait d'ouvrir j'ai couiné d’enthousiasme et me suis dépêchée d'aller le tester !





Keys & co. donc est un coffee shop et un bar à vin qui s'est ouvert le 22 mars 2016, Avenue du 6 Juillet à Caen. Il est tenu par deux franco-néo-zélandaises, Mylène et Stéphanie, mère et fille.

L'établissement propose des boissons, cafés et thés, des petits-déjeuners, des brunchs le midi, des gâteaux faits maison l'après-midi et devient bar à vin les jeudis,  vendredis et samedis soirs, avec un choix de tapas. Accessoirement il y a le  Wi-Fi gratuit.

Pour ma part j'y ai testé, avec le chéri, une formule boisson + gâteau pour le goûter. La version brunch me tente bien aussi car j'ai vu sur la carte un muesli qui a l'air fort sympathique. Mais j'ai aussi vu qu'il y avait des lunchs très attractifs aussi. Bref de quoi faire ! 



Malgré toutes ces promesses, bien que toutes les formules me tentent et que j'y retournerai donc peut-être pour bruncher ou luncher, j'avoue avoir été un peu déçue par mon goûter.

Pourquoi ? D'abord pas fan plus que ça de la décoration, de l'ambiance. C'est assez épuré, inspiré scandinave je crois. Non pas que ça soit laid mais je préfère les ambiances plus cosy, comme au Dolly's, salon de thé à l'anglaise. Peut-être que l'épuré, le moderne sied mieux aux coffees shops qu'aux salons de thé me direz vous, mais dans ce cas je préfère quand même un peu de couleurs, comme au Fruity Café. Et si je ne suis pas contre l'utilisation du bois et de la pierre, au contraire, le vieux carrelage n'est pas du tout raccord avec le reste !

Déçue aussi par le choix des boissons, que je trouve trop restreint. En tout cas il n'y a pas ce que j'attendais, à savoir un vrai choix de thés et de boissons gourmandes, lactées ou de cocktails. Peut-être est-ce plus à destination des amateurs de café ?


Et très très déçue par la boisson que j'ai prise ! J'ai pris un chaï tea et on m'a présenté ça en sachet et sans lait !! J'aime la marque Kusmi Tea mais quand même, ce n'est pas du tout ce que j'espérais !!!

Je n'ai pas l'impression qu'il y ait énormément de choix en termes de gâteaux non plus, même s'ils sont fait maison. Nous sommes arrivés de bonne heure pour le goûter, vers 16 heures, et il n'y avait déjà plus de brownie (et j'ai une sainte horreur de commander quelque chose qu'il y a sur la carte et qu'on me dise qu'il n'y en a plus !!!!!! ARGH !!!!!!!!!).

En revanche le gâteau que nous avons testé, un gâteau au caramel et à la noix de coco, était délicieux, il faut le reconnaître.

Je n'ai rien à reprocher à l'accueil, les deux femmes ont l'air sympathiques.



Voilà, en conclusion j'ai été un peu déçue mais ne manquerai pas d'essayer une autre formule que le goûter si j'ai l'occasion. 






mardi 22 mars 2016

"Ave, Cesar !", Joel et Ethan Coen



Les frères COEN, tout le monde connaît. Ils travaillent souvent ensemble et souvent avec les mêmes acteurs. Ils sont surtout connus pour faire des comédies.



"Ave, César !" en est une de comédie, avec l'un des acteurs fétiches de COEN, George CLOONEY,


mais aussi, notamment, Josh BROLIN,




Alden EHRENREICH,


Scarlett JOHANSSON,

Tilda SWINTON...



 L'histoire se passe dans les années 50, à Hollywood.

Plus précisément sur les plateaux d'un studio de cinéma, Capitol Pictures. On y suit pendant une journée Eddi Mannix qui est payé pour règler tous les problèmes liés aux différents films en cours de réalisation. Il est sur tous les fronts, n'arrête pas, ne compte pas ses heures ! Et entre les stars alcooliques, les capricieuses, les incompétentes et les autres le stress ne manque pas !!



Et surtout, Baird WHITLOK, la star d'une super-production en plein tournage, "Ave, Cesar !", qui raconte la vie de Jésus, est enlevée par des communistes qui réclament une rançon.

Voilà pour le résumé de cette histoire, plutôt simple. L'intérêt du film réside bien sûr dans le fait qu'on voit les coulisses du cinéma américain des années 50. On y croise des vedettes, des figurants, des réalisateurs, on voit de beaux décors, de beaux costumes et des scènes de films parfois surprenantes (ballet aquatique, marin qui chantent et dansent...).



C'est une comédie, certaines scènes sont par conséquent drôles ou en tout cas prêtent à sourire. Le film se moque gentiment du cinéma et de ses stars. Georges CLOONEY y interprète une superstar gentiment bêbête. Et les autres personnages ont tous leur grain.

Voilà, je ne sais pas trop quoi dire de plus de ce film, si ce n'est qu'il est plutôt distrayant et agréable à regarder.


lundi 21 mars 2016

Ces petites choses qui...



Ces petites choses qui rendent heureux, ces petites choses qui donnent le moral, qui font la vie belle.

Car le bonheur est avant tout fait de plein de petits riens.
Car la vie est surtout faite de plein de petits bonheurs.

Raison pour laquelle il est important d'avoir conscience de tout ce qui, au quotidien, contribue à notre bonheur.



En ce qui me concerne, voici plein de petites choses qui me filent le smile :

- Entendre une chanson que j'aime et chanter à tue-tête (même faux !) ou danser comme une folle (même mal !)

- Voir un spectacle qui me plaît et applaudir chaleureusement à la fin (en même temps que toute la salle)

- Les comédies musicales !!!!! (oui je sais, ça donne plutôt envie à certaines personnes de se défenestrer ;-) )

- Attraper mon chat, le câliner et le bisouter à fond (même si ça le fait râler...non surtout si ça le fait râler d'ailleurs !)

- Observer mon chat quand il se met en position de bouddha comme je dis (oui oui, je suis obsédée par mon chat, je l'aimeuuu !)

- Me mettre au lit le soir, sous la couette, fermer les yeux et m'endormir

- Me remettre au lit en plein journée, sous la couette, fermes les yeux et m'endormir, la sieste quoi ! (beaucoup beaucoup trop rare hélas)

- Prendre un bain...chaud of course ! (au point d'avoir les pieds et jambes tout rouges, mais c'est pas grave, c'est bon, ça détend)

-  Mon chéri qui me masse les pieds le soir (et ouais tous les soirs !!!)

- Une bonne séance de sophrologie qui me rend toute zen

- Recevoir un colis (que j'attends impatiemment depuis des jours bien sûr)

- Un ciel bleu et du soleil, tout simplement (pas si souvent en Normandie hélas :-( )

- Recevoir un message de quelqu'un qui prend de mes nouvelles

- Porter un nouveau bijou ou un nouveau sac

- Constater, en regardant une ancienne photo, que mes cheveux ont poussé (enfin !)

- Me trouver belle sur une photo (merci Annliz...)

- Faire un bon mot et faire rigoler quelqu'un

- Recevoir des fleurs de mon amoureux (si rare hélas !)

- Voyager, partir en week-end, découvrir du pays

- Me taper un fou rire, rigoler

- Aller au Starbucks, quand je vais à Paris

- Préparer mes vacances

- Croquer  dans une baguette de pain toute fraîche (voire encore chaude)

- Etre en congé alors que tout le monde travaille

- Me faire un thé, un resto, un ciné ou autre chose avec une copine

- Ne pas être à découvert à la fin du mois (si rare hélas bis !)

- Passer du temps avec les gens que j'aime

- Sortir avec mon amoureux

- Faire du shopping avec ma môman

- Faire une bonne séance de sport (pas contente pendant mais ravie après que ça soit fait :-) )

- Avoir un appart tout propre

- Avoir des croissants ou pains au chocolat le dimanche matin

- Avoir des sushis pour le dîner

- Manger au resto (surtout si ce n'est pas moi qui paye !)

- Boire un bon chaï latte


[Liste à compléter x 1000 bien sûr !! :-D]



PS : Et vous, qu'est ce qui vous rend heureux au quotidien ? 

dimanche 20 mars 2016

"L'écrivain national", Serge Joncour



Serge Joncour est un écrivain français né en 1961. Il a écrit plusieurs livres, dont "U.V.", "L'idole" et "L'amour sans le faire". Et "L'écrivain national"

Je n'ai pas lu d'autres romans de cet écrivain pour le moment, je peux donc difficilement émettre un jugement sur lui. Son écriture est en tout cas tout à fait abordable, il n'est pas difficile à lire.




L'histoire c'est celle de Serge, écrivain qui est invité par deux libraires en résidence dans une petite ville du centre de la France pour y rencontrer ses lecteurs. Il y est plutôt très bien accueilli par ses hôtes et surnommé, par le Maire de la ville puis par tout le monde, "l'écrivain national".

Dans ce coin d'apparence tranquille, Serge découvre via la presse locale qu'un vieil homme appelé Commodore, apparemment richissime et qui vivait dans la forêt,  a disparu. Ce sont deux jeunes marginaux, Aurélik et Dora, qui habitent la maison à côté et n'ont pas bonne réputation auprès de la population, qui sont soupçonnés. Aurélik est d'ailleurs en prison. 

Et c'est de là, de ce fait divers et de la photo vue dans le journal, que tout part. Serge se passionne pour ce fait divers, veut plus ou moins enquêter, comprendre (il finira d'ailleurs par connaître le fin mot de l'histoire). Ainsi il se rend plusieurs fois dans la forêt, rôde auprès des maisons, s'attirant au passage mauvaise réputation et divers ennuis (il se perd, arrive en retard et tout crotté à ses rendez-vous, se fait interroger par les gendarmes...).

Mais surtout ce qui interpelle Serge c'est la photo de Dora qu'il a vu dans le journal. Cette fille, rien qu'à partir d'une photo, l’hypnotise immédiatement. Et dès lors il ne cesse de penser à elle et n'a de cesse de l'approcher, de la connaître, de la comprendre et de savoir si oui ou non elle est impliquée dans la disparition du Commodore.

Et il y parvient plus ou moins. Il parvient à l'approcher, va même coucher avec elle, mais sans jamais vraiment la comprendre. Elle restera toujours mystérieuse pour lui. Au moins comprendra t'il cependant qu'elle n'est pour rien dans la disparition du vieux. Ce qui ne veut pas dire que ce soit une sainte...


Alors pour ce qui est de mon opinion sur ce livre c'est plutôt mitigé. 

Il est tout à fait lisible, sinon je ne l'aurais pas terminé. L'écriture est plutôt agréable, simple, fluide, ça se lit très bien. Il n'y a pas de ces choses qui peuvent m'agacer, comme des longueurs, des phrases sans fin ou des descriptions très très détaillées. Même les chapitres ne sont pas trop longs.

Les personnages (l'écrivain, les habitants du bled...) et les situations (la vie à la campagne, la relation écrivain/public...) ne sont probablement pas dénués d'intérêt. Il y a bien une histoire et même une intrigue tout au fil du livre...

Mais je n'ai accroché ni avec l'histoire ni avec les personnages, le héros surtout, le fameux écrivain national. Je n'ai trouvé ce Serge ni particulièrement intéressant ni particulièrement sympathique. Pas méchant non plus. Pas vraiment quoi que ce soit en fait. Comme si, pour moi en tout cas, il n'avait pas vraiment de personnalité. On ne sait pas si on doit l'aimer ou pas. 

Par ailleurs toute l'histoire tourne en fait autour de l’obsession de Serge pour Dora, obsession qui naît dès lors qu'il voit sa photo dans le journal. Déjà j'ai trouvé ça irréaliste d'être envoûté comme ça pour quelqu'un à partir d'une photo. Je n'ai pas compris. Et du coup l'histoire ne pas vraiment captivée car au final tout ce qui intéresse Serge c'est de comprendre Dora, pas de faire éclater la vérité sur la disparition de Commodore ou quoi que ce soit d'un peu noble, d'un peu palpitant. Et comme je ne trouve pas Dora particulièrement intéressante non plus... Au final Serge découvre la vérité sur la disparition de Commodore, mais par hasard, sans vraiment qu'il y ait d'enquête, qu'il y ait quelque chose de palpitant et qui nous rendrait le héros intéressant. Sans que ce soit vraiment son but. Et au final sa véritable quête, Dora donc, n'est pas vraiment captivante non plus. On ne sait même pas si elle aboutit vraiment. On ne comprend pas vraiment cette fille ni pourquoi elle intéresse tant l'écrivain. 

Le tout m'a donc un peu laissée perplexe. Pas de plaisir particulier à lire cette histoire. Bof quoi. 


PS : Il n'est pas impossible néanmoins que je tente un autre livre de Serge Joncour, on ne sait jamais. 


samedi 19 mars 2016

Si dur d'être moins con...

J'ai décidé (j'avais déjà un peu amorcé l'idée dans un précédent article du mois de février) d'essayer de ne plus êtres susceptible et de ne plus bouder. D'être moins con en quelque sorte.

Car il faut bien le reconnaître, j'ai un caractère à la con. C'est-à-dire que je me vexe pour pas grand chose et qu'en plus, plutôt que de discuter calmement de ce qui me contrarie, je boude. Ouais, à 32 piges je boude encore ! Pas de quoi être fière !! (Cela dit les bonnes femmes qui hurlent comme des hystériques à tout bout de champ je trouve ça pire encore...non ?).




Alors, pourquoi je me vexe pour un rien ? Parce que je suis susceptible bien sûr, mais ceci ne répond pas à la question ! Plus sérieusement, c'est sans doute parce que je manque de confiance en moi et que du coup je doute aussi des autres. J'ai toujours peur de ne pas être aimée, pas appréciée, rejetée, ayant ainsi tendance à interpréter de la pire façon qui soit ce que peuvent dire ou faire les gens. La moindre remarque peut donc me blesser et tout remettre en cause pour moi. Peut-être que c'est pour ça. Ou juste je suis con. 

Et pourquoi je boude ? Au lieu de parler. Le fait est que quand je suis fâchée je n'arrive pas à parler. Mais  vraiment, rien n'arrive à sortir de ma bouche parce que dans mon cerveau c'est le bordel ! Une sorte de chaos, de panique générale, et je ne sais pas quoi penser et encore moins quoi dire. Combien de fois je l'ai testé lors de disputes avec mon copain ! Du coup je boude, pas le choix. Et si je peux m'isoler c'est encore mieux. Le temps de faire le clair dans ma tête, ce qui peut prendre quelques heures. Peut-être que c'est pour ça. Ou juste je suis con.


Toujours est-il que je ne veux plus ni être susceptible 
ni être une boudeuse


Là encore, pourquoi ? Tellement de raisons ! Pour les autres d'abord, mes proches, parce que ça les gonfle grave de chez grave. Et je les comprends. Il faut se la coltiner la Marie parfois ! Et puis pour moi aussi, surtout même. Parce que je me faits aussi du mal quand je fais ça, je me rends malheureuse. En plus ça prend du temps et ça bouffe de l'énergie pour un résultat nul. Car pour être honnête ça ne sert à rien, au contraire, ça aggrave les choses, puisque ça énerve les gens. Quand je boude parce que quelqu'un a dit ou fait quelque chose qui ne me plait pas non seulement ça ne permet pas d'obtenir ce que je veux de la personne mais en plus ça provoque une engueulade. Tout à y perdre ! Car si un gosse qui boude on peut éventuellement lui céder son caprice, une nénette de 32 ans qui boude on a plutôt envie de lui filer des claques. 

Et puis franchement, j'ai passé l'âge tout simplement. Je suis une adulte, plus ou mon mature, mais une adulte. Qui essaie de prendre confiance en elle. Donc se vexer et bouder comme un gosse pour tout et n'importe quoi c'est ridicule. Je suis capable de comprendre les choses, capable de dire ce que je pense, capable de prendre du recul...ou en tout cas il va falloir que j'apprenne vite ! L'âge apporte normalement la sagesse. 



Puisque j'ai décidé d'avoir plus confiance en moi, de m'affranchir de l'opinion d'autrui et d'être plus sereine, je ne dois pas me laisser affecter par ce que pensent ou font les gens. Je ne dois pas être blessée par un ton un peu dur, une remarque un peu négative, un manque d'attention à mon égard ou que sais-je. Et donc ne pas me vexer. Et donc ne pas bouder. 

CQFD. 


PS : Rome ne s'est pas faite en un jour comme on dit...

mardi 15 mars 2016

Manger des animaux (ou pas).

Ah les animaux, sujet ô combien sensible pour moi qui les aime tant (plus que les êtres humains, je l'avoue) ! 

Et bien sûr qui dit amour des animaux (j'entends véritable amour, et respect, pas juste le fait d'aimer son chat mais de se foutre du reste du monde animal) dit, en général, aversion à les manger. 




Car oui, en ce moment je suis végétarienne. Je dis en ce moment car c'est compliqué chez moi, parfois je ne mange plus du tout de viande (végétarienne donc) et parfois j'en mange, un peu, pas tous les jours (!), et en surveillant la provenance (pas de pauvres bêtes qui ont eu une vie et une mort atroces). Dans les périodes où les hamburgers me manquent ou quand je manque un peu trop de fer... M'enfin je finis toujours pas culpabiliser et par supprimer complètement la viande, comme en ce moment. 

En revanche je n'ai jamais été végétalienne, je ne me vois pas renoncer à TOUT ce qui provient des animaux, notamment le fromage (que j'adooooooooooore !!!!!!!!). Etre végétalien je vois ça comme quelque chose des très restrictif, qui ne laisse pas l'occasion de se régaler vraiment. Et surtout contraignant et dangereux pour la santé. Mais peut-être ai-je tort après tout. Du coup je mange des oeufs et de produits laitiers, voire mêmes des poissons.

Enfin bref je suis végétarienne, je ne manque plus de viande. Pourquoi, voilà la question. 


D'abord je n'ai jamais vraiment aimé la viande. Quand j'étais petite je n'aimais même pas ça du tout et je faisais tout pour ne pas en manger, en recrachant ou en donnant à mon chien (cela peut-être parce que, désolée papa, la viande qu'on me proposait n'était pas super bien cuisinée). Et si aujourd'hui si je peux baver devant un bon burger ou un poulet rôti, la viande n'est pas source de fantasme ou de réel plaisir pour moi. Je m'en passe en général très bien. 

Ensuite, et surtout, bien sûr, il y a une raison éthique, morale. Manger de la viande pour moi c'est manger le cadavre d'un animal, tué pour le manger. Et j'aime les animaux. Et je n'aime donc pas qu'on leur fasse du mal et encore moins qu'on les tue. C'est comme ça, ça peut paraître gnangnan ou débile à certains mais c'est comme ça. Un animal a pour moi autant de valeur qu'un être humain. Et du coup je ne perçois pas un steak comme juste quelque chose qui se mange, même s'il m'est présenté sous cellophane, mais bien comme le cadavre d'un être vivant. Qui méritait de vivre. 



Si encore on mangeait de la viande en quantité raisonnable, c'est-à-dire une fois ou deux par semaine, et qu'on ne tuait pas des millions d'animaux chaque année pour remplir nos estomacs...Si encore les animaux par nous mangés ne menaient pas une vie de malheur et une mort cruelle avant d'arriver dans nos assiettes (vive l'élevage intensif, les animaux élevés dans des cages, ne voyant jamais la lumière du jour, vive la cruauté !!!!)...Si encore on n'élevait pas des millions d'animaux rien que pour les bouffer, en faire des burgers Mac Do, des nuggets KFC, des plats douteux congelés...Si encore tout ça était fait dans le respect des animaux (et de notre santé !) je ne dirais pas complètement non, mais là...

Si je n'avais pas entendu parlé des poussins broyés (vivants !) dès la naissance ou des vaches torturées à l'abattoir, des poules entassées dans le noir ou des oies gavées de force (pour manger leur foi !?!)...mais là...là je ne peux pas. Personne de devrait pouvoir. 



Rajoutez à ça, des fois que ça ne suffirait pas, que vous n'auriez pas de coeur, que l'élevage pollue énormément (je vous épargne les chiffres mais c'est vrai, ça pollue plus que les avions ou les voitures par exemple et ça utilise énormément énormément d'eau) et que manger trop de viande n'est pas bon pour la santé, surtout la viande bourrée d'antibiotiques et autres saloperies dont sont nourris les animaux maintenant. Rajoutez à ça qu'on pourrait, tous, faire autrement...


Respectons-nous. Respectons la planète. 
Respectons les animaux.



lundi 14 mars 2016

DieuMerci ! (On a tous un rêve de gosse), Lucien JEAN-BAPTISTE

"DieuMerci", comédie dramatique française de et avec Lucien JEAN-BAPTISTE, ainsi que Baptiste Lecaplain, Delphine Théodore, Firmine Richard et Olivier Sitruck, notamment.



DieuMerci c'est en fait le nom du héros du film. Un nom antillais. DieuMerci donc a 44 ans et sort de prison, endetté (c'est pour ça qu'il est allé en prison, il avait sa boîte et ça s'est mal passé). Il est en plus en train de divorcer. Bref ce n'est pas la joie. Heureusement que maman est là pour le dorloter !

DieuMerci se met donc en quête de missions d'intérim histoire de se payer une chambre à lui et de rembourser ses dettes au fisc. Mais il quitte aussi la prison avec l'envie de réaliser son rêve de gosse, devenir comédien. Et se met en tête pour ça de passer un concours. Mais ce concours n'est accessible qu'à condition de s'inscrire au moins un trimestre dans l'école qui organise ledit concours et le trimestre coûte plus de 1.000 euros, une fortune pour DieuMerci.

DieuMerci, néanmoins, tente sa chance, même si la vie est galère (boulots pénibles sur des chantiers, chambre insalubre dans un hôtel miteux...). Et comme si ça ne suffisait pas le voilà obligé de travailler avec Clément, gamin de 22 ans plutôt...casse-pieds disons ! Gentil mais collant, très bavard et adepte des catastrophes en tous genres. Et surtout Monsieur n'a plus nulle part où aller car son père ne lui donne plus d'argent (parce qu'il a abandonné la fac de droit pour faire du théâtre) et que tous ses potes le jettent. Du coup il squatte dans la pauvre chambre de DieuMerci et lui complique encore plus l'existence.

Le duo offre quelques scènes rigolotes, notamment quand Clément veut s'improviser conducteur de tractopelle !  

Mais finalement, bien sûr, les deux hommes finissent par s'attacher l'un à l'autre et surtout à travailler leur scène. Et malgré bien des difficultés ils parviennent à passer le concours, brillamment. 

Voilà. Plus que pour l'originalité du scénario, le jeu des acteurs ou l'humour, j'ai aimé le sujet du film, la réflexion qu'il entraîne. Faut-il, malgré les difficultés, aller jusqu'au bout de ses rêves, comme DieuMerci, ou se contenter de ce qu'on a et accepter une vie plus ou moins confortable mais dénuée de passion ? Faut-il vivre pleinement, tout sacrifier à sa passion, quitte à prendre des risques (ou à mourir, comme Roméo et Juliette, qu'interprètent DieuMerci et Clément pour le concours), ou opter pour la sécurité ?

D'abord on voit des gens qui galèrent, vivent dans des conditions précaires. La France d'en bas comme on dit. Moi ça m'a fait penser à quel point j'avais de la chance d'avoir ce que j'ai, un boulot, un toit, à manger...même si je n'aime pas trop mon boulot, que mon appartement n'est pas super beau et super grand, que je ne mange pas tous les jours du caviar et que je ne me casse pas en vacances tous les mois ! Ca fait du bien de temps et temps de se rappeler que, même si la vie n'est pas parfaite, il y a toujours des gens plus malheureux. Qu'on est pas si à plaindre. Que ça pourrait être pire. Bien pire.

Mais en voyant DieuMerci se battre pour son rêve, et réussir, je me dis que mettre un peu son confort de côté pour prendre le risque de vivre avec passion c'est aussi important.

Alors, que faut-il choisir ? Tenter de réaliser ses rêves, quitte à tout perdre ? Ou se contenter d'une vie "secure" mais sans saveur ? 

Tout ça me renvoie à moi en ce moment, qui veut, enfin, quitter mon emploi déplaisant pour faire quelque chose qui me plait vraiment. Mais qui ait peur car cela implique de prendre des risques, prendre le risque de tout recommencer et de se lancer dans la  vie d'indépendant dont les revenus ne sont pas assurés tous les mois...

Bref, la vie n'étant pas un film, je n'ai pas la réponse à la question...mais pense avoir quand même déjà choisi celle qui me convenait le mieux ;-)



dimanche 13 mars 2016

The Smoky Cabaret n°4



Hier soir je suis allée voir un spectacle, un cabaret plus précisément. C'est à un dire un spectacle avec plein de numéros différents, comme de la danse, du théâtre, du jonglage, de l'effeuillage...bref le rêve (enfin je trouve) ! 

Et franchement ça fait plaisir. D'abord parce que ça fait toujours plaisir  d'aller voir un spectacle, un vrai, avec des artistes sur scène, en direct devant vous. Et ensuite un spectacle avec plein de numéros différents c'est encore mieux. Et ça fait d'autant plus plaisir qu'à Caen des spectacles de cabaret bah on en a pas en dehors de The Smoky Cabaret maintenant. 

Je remercie donc vivement la compagnie The Smoky Eyes (compagnie de danse orientale, tribal et fusions de Caen) pour cette initiative qui fait bien plaisir. Plaisir de voir un beau spectacle, plaisir de découvrir plein d'artistes sur scène, dans des catégories qu'on ne connaît pas forcément (j'ai découvert l'effeuillage burlesque par exemple), plaisir de se défouler en applaudissements et cris divers avec plein d'autres gens. Merci pour cette idée et merci pour le travail que ça doit représenter !!




C'était donc la quatrième édition de ce cabaret que je suis depuis ses débuts (because je suis des cours de tribal avec l'une des danseuses de la compagnie, Justine). J'y assiste d'ailleurs toujours avec mon amie Angélique, une occasion de se voir dans des circonstances différentes et bien sympas ;-).

Et grande classe hier soir, le spectacle se jouait à guichet fermé, toutes les places ayant été vendues en amont via Internet. Un succès qui fait plaisir !


Une fois de plus la soirée fut donc agréable et surtout diversifiée !

Nous avons ainsi pu voir, dans le désordre :

 - Un numéro de clown acrobatique, très drôle (Charlie est là Cie),

 - Deux chorégraphies de tribal (Deviant Sisters en tribal fusion  et Cie Octopus V3 en ATS), sans compter la dernière création de The Smoky Eyes, comme toujours très réussie,

 -  Trois numéros d'effeuillage (un de Sirode et deux de la superbe Salvia Badtripes, avec qui j'ai eu la chance de faire un stage d'effeuillage burlesque l'année dernière),



  - Un numéro de mentalisme assez bluffant et interactif (Emerich, magicien),

 - Un numéro de jonglage à la fois impressionnant (jonglage avec les mains, poignets, coudes, pieds...!) et poétique, jouant avec la musique (Léo Rousselet),

 - Une chorégraphie de breakdance, dynamique, drôle et spectaculaire (les SNT, tous trop doués et de Caen !),



 - Un numéro de théâtre burlesque (par Benjamin, secoué du carafon ! :-D),

 - Et enfin de l'improvisation théâtrale, à mourir de rire, par Ludo et Aurélie, de l'association Macédoine, qui assuraient aussi l'animation de la soirée. 


Tous les numéros étaient de qualité, la présentation soignée. En plus on pouvait manger sur place, des tartes, cakes et crèpes maison (1 euro pièce seulement) et c'était trop bon. Soirée au top !!



PS : le seul bémol c'est le public de Caen, un peu froid, ou disons qui a du mal à mettre l'ambiance (surtout pour les numéro d'effeuillage). Mais ça ce n'est pas nouveau ! 




lundi 7 mars 2016

"Des nouvelles de la planète Mars", Dominik Moll


Une comédie franco-belge, avec un acteur que, mine de rien, j'aime bien, un Belge, j'ai nommé François Damiens. Accompagné entre autres de Vincent Macaigne et Veerle Baetens...

Il n'est pas du tout question de la planète Mars dans le film (ou alors de très très très loin car il arrive au personnage principal de se rêver astronaute...), mais de la famille Mars, et notamment du héros du film, interprété par François Damiens donc, Philippe Mars. 

Autour de Philippe Mars gravitent (et ouais, vocabulaire en rapport avec l'astronomie !) d'autres personnages, notamment ses enfants de 13 et 17 ans, sa soeur, son collègue de bureau, son patron, ses voisins...une belle tribu d'emmerdeurs ! 



Philippe Mars, 49 ans, ingénieur en informatique vivant à Paris, divorcé et père de deux adolescents est un type  gentil. Mais alors vraiment gentil. Patient, diplomate, travailleur, honnête. Sérieux. Certains diront chiant...En tout cas avec une vie tranquille. Jusqu'à ce que tout le monde vienne l'emmerder.

Car autour de Philippe tout le monde est chiant. Sincèrement, tout le monde le fait chier. Et lui il reste calme, il ne s'énerve jamais ! 

D'abord il y a son ex-femme, reporter à la télé, qui lui refourgue, à 5 heures du mat siouplé, les gosses qu'elle devrait  garder parce qu'elle s'en va pour un reportage spécial à Bruxelles. 

Puis sa fille, 17 ans, obsédée par le travail, hyper intello. Et qui a le culot de traiter son père de looser. 

Ensuite son fils, 13 ans, qui se découvre défenseur des animaux, devient végétarien et sauve des grenouilles de la dissection. Accessoirement aussi un cancre fini qui se fait déjà faire des gâteries pas une camarade de classe...

Sa soeur aussi, une artiste peintre aux oeuvres un peu dérangeantes et obscènes. Qui prend un chien (un tout petit truc, un chihuahua) pour demander aussitôt à son frangin de le lui garder une semaine. Et comme celui-ci refuse (il a un chat !) elle se casse de chez lui en laissant le chien en plan dans l'appart. Sympa la frangine, pas du tout égoïste ! 


Les parents aussi, qui sont décédés mais apparaissent de temps en temps en vision à Philippe pour prendre de ses nouvelles et lui prodiguer divers conseils...


Et il n'y a pas que la famille, au boulot aussi c'est gratiné !

Un patron un peu hypocrite d'abord, toujours un paquet de bonbons gélifiés à la main.


Et un collègue frapadingue, dépressif, Jérôme. Alors lui c'est le pompon ! D'abord il pète un plomb au travail et coupe "involontairement" une oreille à Philippe. Je dis involontairement car à la base il voulait couper en deux son patron mais s'est loupé...Ensuite il s'échappe de l'hôpital psy et vient squatter chez Philippe (!), ne semblant plus vouloir repartir. Et comme si ça ne suffisait pas, il invite une fille rencontrée à l'hôpital, associable et grande protectrice des animaux. A eux deux ils montent le projet de faire sauter une nouvelle usine d'élevage intensif de poules pondeuses. 

Autant dire que la vie de Philippe devient vite cauchemardesque. Il finit même par s'énerver et tout péter chez lui. Mais il met du temps avant de s'énerver et finalement ça ne dure pas. Un saint on vous dit !  

Je vous laisse imaginer ou découvrir par vous-même ce qu'il peut bien advenir dans ce micmac. :-)

Bref un film plutôt sympathique à regarder, avec des scènes franchement rigolote et des personnages timbrés mais attachants.

J'ai par ailleurs apprécié les deux personnages qui défendent la cause des animaux, à savoir le fils de Philippe et l'amie de Jérôme. L'amie de Jérôme notamment, en associable fervente défendrice des animaux, qui ne veut plus toucher d'hommes tant que ceux-ci feront du mal aux animaux et qui mort les femmes qui portent de la fourrure, me fait un peu penser à vmoi...En plus radicale quand même !



Bon je désapprouve la scène où Philippe jette le chihuahua de sa soeur dans la Seine par contre...mais je conseille quand même le film






dimanche 6 mars 2016

Bilan du début de l'année 2016

Nous voilà le 6 mars 2016 et déjà j'ai envie de dresser un petit bilan de ce début d'année. Parce que j'ai l'impression que plein de choses se sont mises en place avec cette nouvelle année, comme si un déclic avait eu lieu. Et le bilan est plutôt positif je dois dire. Et puis je trouve que prendre un peu de recul sur les choses, faire le bilan de ce qu'on a accomplit et penser à ce qu'on est en train de vivre ça fait du bien de temps en temps. Même si ce qui compte vraiment c'est l'ici et le maintenant, le présent.

Donc depuis ce début d'année 2016 j'ai pour commencé ajouté de nouvelles activités à mon temps libre. Bon d'ailleurs je reconnais qu'entre mon boulot à temps plein, la danse que je pratiquais déjà plusieurs fois par semaine et les nouvelles activités, ça commence à être bien chargé comme emploi du temps ! Je n'ai pas vraiment l'occasion de me poser et de me reposer. Même mes nuits sont courtes d'ailleurs car je n'arrive pas à me coucher tôt, j'ai trop de choses à faire ! Mais force est de constater que je suis un peu hyperactive et que je déteste ne rien faire. Je culpabilise quand je ne fais rien ! Surtout, ayant un travail qui ne me satisfait pas et ne m'épanouit pas, j'ai besoin de compenser de faire plein de choses à côté. Et puis il y a tellement de choses intéressantes à faire, à découvrir...je ne peux pas envisager de passer mes soirées devant la télé !

Pour commencer bien sûr j'ai ouvert ce blog et me suis mise à écrire des articles. Sincèrement je ne m'y attendais pas ! Ça fait longtemps que l'envie, voire le besoin, d'écrire me taraudait (il y a quelques années d'ailleurs j'ai écrit plusieurs nouvelles) mais je ne trouvais pas la motivation pour m'y mettre et je ne savais pas vraiment quoi écrire. J'avais essayé une ou deux fois de faire un blog ou d'écrire dans un journal intime mais sans succès. Et puis là, je ne sais pas pourquoi, j'ai commencé ce blog et la sauce a pris (enfin de mon côté hein parce que j'ai bien conscience que personne quasiment ne me lit, mais ce n'est pas grave, ce n'est pas le but, même si ça me ferait plaisir bien sûr, faut pas se mentir !). J'espère donc que l'envie va continuer et si en plus mon blog pouvait se faire un peu connaître se serait topissime. J'aimerais bien aussi écrire des fictions, même très courtes, mais je ne sais pas si je suis douée pour ça, si j'ai l'imagination assez développée, donc on verra. 

Je me suis aussi remise à lire plus intensément, des romans (parce que j'ai eu des périodes où je ne lisais plus vraiment, ou en tout cas plus de romans) ainsi que des livres de développement personnel, et je me suis abonnée au cinéma, de sorte que je vais voir un film par semaine en moyenne. Ce dont je suis ravie pour le moment. Et du reste tous ces livres et films que j'ingurgite m'aident amplement à alimenter ce blog puisque je m'amuse à faire un compte-rendu de chaque livre et de chaque film. Je ne sais pas comment c'est venu ni si ça un intérêt mais c'est comme ça. J'imagine que ça fait travailler mon sens de l'analyse, de la critique, ainsi que mon écriture et que ça me permettra de mieux me souvenir de toutes ces histoires vues ou lues...D'ailleurs ça serait cool que, de temps en temps, je fasse un classement de mes films et livres préférés. J'ai aussi décidé d'aller voir plus de spectacles même si pour l'instant je n'arrive pas à en voir plus d'un par mois because ça coût de sous notamment.

Moins positif peut-être, j'ai arrêté un des cours de danse que je suivais parce que ça ne me convenait plus. Mais au final c'est sûrement une bonne décision que je ne regretterai pas. Et d'ailleurs ça va me permettre l'année prochaine d'essayer de nouveaux cours, comme le bharata natyam ! 

Quant à la photo, je continue au même rythme, une séance tous les trois mois environ, because les sous là encore. J'aimerais bien développer des partenariats avec des amateurs pour faire plus de shootings mais pour l'instant pas de pistes donc on verra.

Autre nouveauté, le sport, plus précisément la gym. Là encore, je ne sais pas ce qui s'est passé car j'ai toujours été allergique au sport. Jusqu'à présent je faisais juste de la marche et de la danse, ce qui constitue de l'exercice mais pas vraiment du sport. Et puis depuis quelques semaines je me suis mise à faire plusieurs fois par semaine des exos de gainage (Pilates) et du yoga (gros coup de coeur pour le yoga, j'aimerais pouvoir suivre des cours l'an prochain), de manière régulière, avec pas mal de motivation. Pourvu que ça dure ! J'y ajoute même quelques minutes de cardio depuis quelques jours, histoire d'augmenter mon endurance. J'ai même, chose inimaginable l'année dernière encore, envisagé de me mettre au footing !!! Mais pour l'instant rien n'est fait, j'hésite beaucoup (notamment à cause du climat, pas terrible en Normandie), et je vais peut-être opter pour la corde à sauter finalement. Affaire à suivre...Mais je suis contente de moi, espérons que ça dure (bis repetitas) !! 

Cette année j'au aussi découvert (ou plutôt redécouvert) la sophrologie. Là encore j'avais déjà testé auparavant sans vraiment accrocher mais cette année ça me plait vraiment et je sens que ça me fait du bien. Suis-je tombée sur la bonne personne ou est-ce juste que je n'étais pas réceptive avant ? Je ne sais pas mais je suis satisfaite, j'ai toujours voulu pratiquer ce genre d'activité de relaxation.

Et le plus gros changement, le plus positif aussi, de ce début d'année, c'est que j'ai enfin trouvé ce que je voulais faire dans la vie (la sophrologie justement !) et surtout que je me sens prête à me lancer, à me former aux fins de reconversion professionnelle. Un truc de fou, je désespérais d'y arriver un jour ! J'ai donc enclenché les choses et je suis bien déterminée à ce que ça marche, même si ça prend un peu de temps. A voir maintenant ce qu'il va advenir.

Sinon la santé va bien, mes proches vont bien, ce qui est l'essentiel, le boulot c'est toujours la merde (de pire en pire même, mais maintenant j'ai une porte de secours !) et je n'ai à ce jour pas revu mon frère depuis plus d'un an et n'ai pas eu la moindre nouvelle de sa part depuis presque cinq mois. 

J'ai aussi décidé de faire plus attention à la gestion de mon argent, ce qui pour le moment ne se passe pas trop mal, de ne plus manger de viande (ou très très peu), de manger un peu moins gras et moins sucré, et de me remettre aux produits cosmétiques naturels. Le monde me déprime toujours autant mais j'essaie de ne pas trop y penser (je suis là, autant profiter quand même). Je n'ai toujours pas envie de faire d'enfants (et chaque jour un peu moins pour parapher une blogueuse que je suis). Je gagne chaque jour un tout petit petit petit petit petit petit petit petit petit petit petit petit petit petit peu confiance en moi. 

BILAN POSITIF DONC POUR CE DÉBUT D’ANNÉE 2016, JE SUIS PLEINE D'ENTRAIN ET D'ESPOIR POUR LA SUITE  !!! :-)  :-D