dimanche 28 août 2016

COMMENT J'ESSAIE DE POSITIVER

Oui parce que bon je suis plutôt du genre négative comme fille et pessimiste bien sûr. J'ai tendance à voir le verre à moitié vide, à toujours imaginer le pire etc. Tout ce qu'il faut pour être bien en somme !

Surtout vis à vis des gens en fait, j'ai une sorte de méfiance, peur d'être rejetée, mal jugée, critiquée... Une forme de paranoïa en somme. Sans doute parce que je manque de confiance en moi. 

En plus je pense beaucoup. Tout le temps en fait. De sorte que, très très souvent, je rumine des idées à a la con, ce qui n'est pas bon pour mon moral il faut le dire.

Ni pour mes relations avec autrui puisque parfois cela m'amène à dire des choses que je regrette après...


J'ai donc décidé d'essayer de penser moins d'une part et de penser mieux, c'est-à-dire plus positif, d'autre part. 



Pour commencer je me suis mise à la méditation. Pour apprendre à penser moins. Je médite une fois par jour. Pour l'instant j'en suis à 20 minutes de méditation, je vais essayer d'augmenter peu à peu le temps. 

L'idée en méditation c'est donc de ne penser à rien. Et pour cela on se concentre sur quelque chose, la respiration, le corps, un mantra, une image, de la musique...Bien sûr des pensées s'insinuent immanquablement mais il suffit de les laisser passer, comme des nuages, de ne pas s'y attarder et de ne pas les juger. Bon c'est loin d'être évident.

J'essaie aussi, régulièrement, de ne penser à rien quand je marche (je vais au boulot à pieds, soit 4 fois 20 minutes de marche par jour) vue que la marche a tendance à activer encore plus mon cerveau ! 

Voilà, ces dizaines de minutes de méditation par jour c'est toujours ça de pris, du temps pendant lequel mon esprit se calme un peu. 


Méditation


Et en plus ça peut servir tout au long de la journée, pour positiver quand je rumine des idées négatives.

Pour penser mieux donc, la première chose consiste à être capable, quand je rumine, de prendre conscience des idées négatives qui m'envahissent. Pour pouvoir ensuite les laisser passer, au lieu de me loyer dedans. Comme en méditation, lorsqu'une pensée surgit et qu'il faut la laisser filer. Constater les pensées négatives donc et passer à autre chose, penser à autre chose ou ne penser à rien, faire le vide. Se concentrer sur moi ou n'importe quoi d'autre de plus positif. 

Je peux aussi, si je n'arrive pas à passer à autre chose, essayer de voir les choses de manière plus positive. M'efforcer d'adopter un autre point de vue, de voir du bon, d'être compréhensive. Essayer de trouver des qualités à la personne qui m'énerve ou du bon dans la situation désagréable. Essayer de ressentir de la gratitude aussi. 

Essayer tout simplement de relativiser, de ne pas dramatiser, de se rappeler que la vie est courte et qu'il faut en profiter plutôt que la gâcher peut-être une bonne solution aussi. :-)

On peut même pousser le vice jusqu'à essayer de prendre les choses avec humour, de rire de la situation, de rire de soi. Le yoga du rire me parait une pratique intéressante justement pour s'entraîner à lâcher prise et à rigoler un bon coup.

Et quoi qu'il en soit ne pas prendre les choses trop au sérieux et surtout ne pas se prendre au sérieux !





Enfin, d'après un article que j'ai lu ce matin, une bonne technique  pour ne pas se laisser entraîner par nos réactions impulsives face à une contrariété consiste à :


  • Identifier le moment où on réagit à un déclencheur, c'est-à-dire prendre conscience des moments où on répond à une impulsion émotionnelle,
  • S'interrompre, c'est-à-dire ne pas suivre l'impulsion : inspirer profondément et consciemment trois fois et observer l'émotion (dans le corps, dans les pensées...),
  • Se détendre et passer à autre chose.

SHENPA






mercredi 24 août 2016

LA MODESTE SATISFACTION (ou survivre à la réalité qui nous rattrape).

On veut toujours plus, plus que ce qu'on a, plus que les autres. On veut toujours grand ; voyager loin, avoir une grande maison, une grosse voiture, plein de sous etc. On veut toujours bien, toujours beau, toujours parfait, toujours qui fait rêver. Et en général, le plus, le grand, le bien, le beau, le parfait, on se l'imagine par comparaison à ce que les autres ont, font, sont. 

Moi, par exemple, il y a quelques années, au début de ma relation amoureuse, je rêvais, comme tout le monde, de devenir propriétaire. D'une maison de préférence. Persuadée que ça me rendrait forcément heureuse. Que ça serait forcément plus beau la vie dans ma maison que dans un appartement que je louais. Mais mon copain lui ne l'entendait pas ainsi et n'étais pas prêt. Au début j'ai cherché à le persuader, j'ai boudé, mal vécu la chose. Puis, bien obligée, j'ai fini par prendre mon mal en patience. Et aujourd'hui, quelques années plus tard, je n'ai moi-même plus aucune envie de devenir propriétaire de ma propre maison, du gros crédit et de toutes les responsabilités qui vont avec. Finalement, j'ai appris à me contenter de ce que j'avais. Certes je ne suis pas propriétaire, certes je n'ai pas de grande maison avec jardin et tout le tralala...MAIS j'ai un logement, correct, ce qui est déjà plus que beaucoup de gens. Il me suffit largement. Et en plus il n'est pas loin de mon travail, je peux y aller à pied. Si un truc pète ce n'est pas pour ma pomme. Et si j'ai envie de changer d'air, un préavis de trois mois et c'est bon. Voilà, tout ça me convient bien, je n'ai pas besoin de faire comme tout le monde, de m'endetter sur 20 ans, de subir bouchons tous les jours et de tondre la pelouse tous les week-ends.

Autre exemple, le travail. Pendant longtemps, je me suis plainte de mon travail qui ne plaisait pas.  Pas intéressant, pas assez bien payé, les patrons chiants etc. Sans pour autant savoir ce que je voulais faire d'autre et surtout sans avoir le courage de me lancer dans autre chose. Jusqu'au jour où, je ne sais pourquoi, j'ai enfin cru trouver ce que je voulais faire, ce qui me rendrait vraiment heureuse. Un métier où je serais indépendante, où je ferais ce que je voudrais, n'aurais personne sur le dos. J'y ai cru pendant quelques mois, envisageant de faire la formation, de me mettre à mon compte et d'envoyer valser mon boulot. Et puis, une fois de plus, la réalité m'a rattrapée. Ou plutôt la peur. Peur de devoir refaire des études (pas données !) et surtout de devoir tout quitter, notamment la sécurité. Car l'indépendance c'est la liberté oui, mais aussi les emmerdes. Aller chercher les contrats, attirer les clients, ne pas savoir ce qu'on gagnera chaque mois. Plus de sécurité financière. Le salariat ce sont des horaires, des patrons et plein d'autres inconvénients, MAIS c'est aussi la sécurité, un salaire fixe tous les mois. Une fois de plus, ce n'est pas donné à tout le monde.  Oui,  je me suis rendue compte que, finalement, c'est déjà pas mal d'avoir un boulot, en CDI, en temps complet, pas si pénible que ça et avec des patrons pas si terribles. En tout cas de nos jours on ne crache pas dessus. Pas moi en tout cas. Il y a sûrement un manque de courage là-dedans, un peu de couardise, mais je l'assume. J'assume aussi d'être une petite employée, avec un petit salaire, mais qui n'a pas de responsabilités, peut faire ses horaires et pas plus, dormir paisiblement la nuit.

Et c'est pareil pour plein d'autres choses, comme vouloir partir en vacances plus loin, avoir un homme plus beau ou que sais-je encore...



Même s'il y a toujours des gens pour avoir plus, pour avoir mieux, il y a aussi plein de gens qui n'ont pas plus que vous et même moins encore. Et que personne n'est à l'abri de tout perdre un jour, que ce soit le boulot, le logement, l'amoureux ou la santé. 

Il est donc temps d'apprécier ce que l'on a, même si ça parait évident ou modeste, de s'en rendre compte tout d'abord et d'éprouver de la gratitude ensuite. Il faut aimer ce qui l'on est, ce que l'on a et ce que l'on vit. Ne pas rêver d'autre chose, ne pas se comparer aux autres. Adopter la modestie et la simplicité, la frugalité même, comme règles de vie.

Pour ma part, j'ai décidé d'aimer ce que j'avais et d'assumer qui je suis (même si c'est parfois difficile). En l’occurrence une fille ordinaire avec une vie banale. Quelqu'un sans talent, sans ambition et surtout sans confiance. Qui ne fera peut-être jamais rien de grand de sa vie. Mais qui a l'essentiel, la vie, la santé, l'amour, un boulot et de quoi vivre confortablement. La sécurité et la simplicité surtout. 

Finalement et si le bonheur c'était juste l'absence de soucis, de malheur, de tragédie ? Une vie simple... 

mardi 23 août 2016

CE QUI COMPTE VRAIMENT

On (et par on je veux avant tout dire je, mais je sais que je ne suis pas seule dans ce cas) est tellement préoccupés par les autres, par ce qu'ils disent, font et pensent, on est tellement occupés à surveiller nos semblables, à les observer, à les juger, à les critiquer, les envier ou les jalouser, à les imiter ou les contredire, à la haïr ou les adorer, à les maudire ou à les prier, à les piétiner ou à baiser leurs pieds, qu'on en oublie l'essentiel, c'est-à-dire soi. On oublie de penser à soi, de s'observer, de prendre soin de soi, de se féliciter, de se pardonner, de se motiver, de se mettre des coups de pieds au cul...Au point qu'on ne s'aime pas parfois et qu'on ne se connait même pas. 

On (là encore moi moi moi moi !!!!) est tellement préoccupés par tout ce qui va mal, ce qui ne va pas, pas comme on voudrait en tout cas, par ce qui est moche, injuste ou cruel, par ce qui a échoué, par ce qui est difficile, par ceux qui ne nous aiment pas, par nos défauts, par tout ce qui est négatif quoi, qu'on en oublie l'essentiel, c'est-à-dire ce qui va. Le positif, le beau, le qui vaut le coup, le qui fait sourire, le ciel bleu qui attend derrière le nuage de pluie...Au point qu'on voit la vie toute moche parfois et qu'on en profite même pas.



On (...!) est tellement préoccupés par le passé, les souvenirs, le bon dont on regrette la fin ou le mauvais qu'on regrette d'avoir vécu, et par l'avenir, tout ce qui pourrait arriver, tout ce qu'on redoute, ou tout ce qu'on aimerait, enfin, vivre, qu'on en oublie l'essentiel, c'est-à-dire le présent. L'ici, le maintenant, ce qu'on vit, ce qu'on est en train de vivre, de ressentir....Au point qu'on est envahi par l'angoisse parfois et qu'on ne vit même pas.



Alors quoi ? Conjuguons notre vie à la première personne, au présent et au positif et donnons nous une chance d'être heureux. :-D