mercredi 6 avril 2016

"Adamas Maître du Jeu", Laurent Ladouari

Laurent Ladouari, Français né en 1974, est, avant d'être romancier, un ingénieur en médias et télécommunications, calé aussi en économie numérique. Ça se ressent dans le roman d'ailleurs. 

"Adamas Maître du Jeu", son premier roman, a d'abord été publié sous le titre "Cosplay" en 2014. C'est le premier tome de la sage "Volution", dont le nouvel opus, "L'Or des Malatesta" vient d'être publié.


C'est un roman que, je pense, je vais avoir du mal à résumer et surtout à commenter. Essayons tout de même (et désolée d'avance si c'est bref...ou naze).




Alors d'abord, pour ceux qui le savent pas (comme moi !), le cosplay est un loisir qui consiste à jouer le rôle de personnages en imitant leur costume, leurs cheveux et leur maquillage. En général ce sont des personnages de mangas. bandes dessinée, dessins animés, films, comics, jeux vidéos...un truc de geek un peu, avec des références orientales.


Dans le roman, il va bien sûr être question de ce jeu de rôle.



Nous sommes je ne sais pas trop dans quel pays ni à quelle époque mais en tout cas dans une entreprise, 1T, très connue pour les inventions informatiques mais au bord de la faillite, coiffée au poteau par son principal concurrent. Zoran Adamas, milliardaire énigmatique et mal-aimé, vient de la racheter. Pour la détruire pensent la plupart des gens...


Lui et son équipe de collaborateurs hauts en couleurs invitent les employés de 1T à démissionner pour une coquette somme ou à participer à un jeu, le Cosplay. Dans le Cosplay, univers virtuel qui représente 1T, chaque employé de la compagnie interprète un rôle, qu'il a lui même choisi au préalable (allant de Madonna à Gandhi, en passant par Athos, la Fée Morganne ou encore Robespierre...). Dans cet univers virtuel ils ont réellement l'apparence du personnage choisi. Ainsi l'identité de chacun demeure anonyme. Chacun peut donc avoir la même importance dans le jeu, on ne distingue pas les patrons (pour la plupart d'ailleurs corrompus et donc partis) des petits employés.

Et durant trois jours ils doivent trouver le moyen de sauver leur entreprise. Ou quitter le jeu et démissionner de l'entreprise s'ils le souhaitent.

Bien sûr la véritable nature de chacun va ainsi se révéler. Des "grands" vont se révéler odieux tandis que des "petits" sont se révéler nobles. Le pire comme le meilleur va se produire. Des personnages vont sortir du lot.

Si au début c'est franchement le bordel et que tout le monde se bat, se tue et s'insulte, petit à petit seules les personnes vraiment dignes d'intérêt vont rester et monter un plan d'attaque pour sauver leur entreprise. Tandis que les autres quitteront le jeu les uns après les autres. 

Au bout du compte l'entreprise sera sauvée et complètement réorganisée. Les dirigeants ne seront plus du tout les mêmes (l'ancien cafetier, une stagiaire, une secrétaire...) et devront uniquement leur place, et leur salaire, à leur mérite, leur talent et leur loyauté. Plutôt moral en somme ! 


Voilà, je ne sais pas si c'est très clair, mais on voit bien ce que ce roman peut avoir d'intéressant. C'est très riche au niveau de l'imagination et en même temps assez réaliste sur le monde de l'entreprise notamment. C'est bien pensé, très riche. Il y a de l'intrigue. Et finalement de vraies valeurs qui sont véhiculées.

Il y a aussi des histoires dans l'histoire, plein de personnages intéressants, des références à la science, à l'informatique...et tellement encore, tout en étant quand même assez facile à lire et à comprendre. 


Je pense que je vous donnerai prochainement des nouvelles de la suite de cette saga ! 



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